Gigolo [ Luca Cross ]

GIGOLO


Sexe : hongre
Âge : 6 ans

Cavalier attitré : Luca Cross

Caractère :
Gigolo est un jeune poney destiné au CSO. Débourré il y a deux ans, il n'a encore jamais fais de concours. C'est un poney assez difficile car il est très joueur et fait souvent semblant d'avoir peur de tout et de n'importe quoi. Il est très franc à l'obstacle et a un gros coup de saut, mais il n'a pas encore l'habitude de sauter des obstacles un peu "particuliers", comme des bidets, des rivières, ou même des obstacles à palanques et/ou très colorés. Il faudra donc l'habituer à sauter un peu de tout !
C'est également un poney très câlin & gourmand, qui aime particulièrement les séances "brouting" et les séances "papouilles".


Points :
- Obstacle : 0
- Dressage : 0
- Cross : 0
- Moral : 10
- Bonus : 7

Le réveil sonna énergiquement à 6 heures du matin cependant j'étais déjà debout depuis bien une heure, à cause du stress peut-être. J'avais quitté ma ville natale pour un petit village pommé qui avait pour seul avantage de n'être pas très loin d'une grande écurie de poney de sport. J'étais triste de m'éloigner de mes amis et tout, mais j'étais heureuse de commencer une nouvelle vie où ma passion pour les poneys serait ma seule occupation. Je n'irais plus au lycée, je prendrais des cours par correspondance pour être plus présente avec le cheval qu'on m'avait confié. Je m'habillai et préparé mes affaires. Je mis le tout dans le 4x4 de mon père et retournai dans le salon pour vérifier que je n'avais rien oublié. Parfait. Mon père me conduisit à l'écurie que je vis pour le première fois. Elle était très grande, ça sentais le poney, j'aimais ça. Il y avait trois section : CSO, Dressage et CCE. Je me dirigeai vers la mienne. Mon père et moi passâmes bien 45 min à l'accueil pour signer plein de papier et on m'indiqua enfin le box du poney dont j'allai m'occuper. Quand j'y allai j'eu la surprise de voir un beau poney blanc. Je posais mes affaires devant le box et mon père s'en alla. Il s'appelait Gigolo, c'était un très jeune hongre de 6 ans.

Il sortit la tête de son box pour me regarder curieusement, je lui flattai l'encolure et lui tendit une friandise qu'il englouti en à peine une seconde. Il devait être un gourmand. Je lui gratouillai le chanfrein puis lui caressa le bout du nez. Il semblait être un poney plutôt câlin, c'était parfait. Il y avait au fond de son box un casier pour mettre ses affaires. Je m'y dirigeai, Gigolo ne semblait pas énervé que je pénètre dans son box c'était encore une bonne chose. Je lui mis mon tapis de selle et la selle. Non pas pour le monter, de tout manière je ne l'avais pas encore brossé, juste pour vérifier qu'elle lui allait. Comme un gant, ça tombait bien je n'avais pas vraiment le courage d'aller en acheter une autre. Je la rangea alors, avec le filet, le tapis, l'amortisseur, un collier de chasse, sangle à bavette et diverses protections pour mon poney. Je câlinai un peu Gigolo pour faire connaissance avant de lui faire un gros pansage. Je lui mis son filet que je réglai et dont j'enlevai les rênes. Je lui mis un tapis et un surfaix et attrapai une grande longe et une chambrière avant de le sortir de son box. Il restait calme et à l'écoute, attentif à tout ce qui l'entourait mais également à moi. J'arrivai dans la carrière, même si il y avait un rond de longe il était plus facile de jugé sur le débourrage d'un cheval car la plus part essayaient de s'échapper du cercle.

Je décidai de ne pas trop l'embêter avec des enrênements et lui mis simplement la longe en gourmette [Qui passe dans l'anneau du mord pour être attacher à l'autre côté et faire une sorte de gourmette]. Il chercha à jouer avec le haut de ma chaps, je ris et le laissai faire. Puis je m'éloignai de lui pour récupérer la chambrière; Il essaya de me suivre alors je mis la chambrière entre nous et l'obligea à s'éloigner de moi et aller sur le cercle. Je le fis marcher au pas, pointe de la chambrière vers la queue pour une action impulsive et équilibrante car il été un peu lent et distrait dans son pas je remarquai qu'il ne semblait pas apprécier la longue qui passer sous son menton, je m'approchai de lui et lui mis cette fois la longe en "Colbert" [Qui passe dans le mort, passe au dessus de la têtière et s'accroche de l'autre côté]. Je le replaçai sur le cercle et le mis au pas. Il me fit un bon allongement... Parfait ! Je lui demandai le trot avec la voie et une légère action de la chambrière. Il obéit et pris un trot de travail, il était cette fois plus concentré, mais il essayait de couper le cercle alors j'agis avec la pointe, ma chambrière en direction du passage de sangle, il reprit la courbe du cercle. Je lui demandai le galop, il ne fit que prendre le grand trot. Je le remis au trot de travail et redemandai le galop avec une plus grande action avec ma chambrière. Il partit sur le bon pied, je le félicitai de la voix. Il donna des petits coups de cul joyeux, je ne l'empêchai pas. Je le remis au trot et je fus heureuse de voir qu'il s'incurvait, son rachis suivait la courbe du cercle. Je lui demandai le pas puis l'arrêt, je remontai à sa tête en conservant la longe tendue en l'obligeant à ne pas bouger et changeai la longe de côté pour replacer gigolo sur le cercle. Je le fis travailler la même chose qu'à l'autre main, il était plus sage et attentif, également plus sérieux. Je le félicitai et lui donnai une friandise. Je lui enlevai la longe, le surfaix et le tapis. Et comme il y avait personne dans la carrière, je le laissai se balader librement dans la carrière. Il était entrain de se défouler quand je sortis de la carrière en le laissant à la garde d'une jeune cavalière. Je retournai au box rangea ses affaires qui m'avait servis pour le longer et puis une selle, un amortisseur, un tapis sec, des rênes et des protections. Je déposai sur la porte du box le tapis que je venais d'utiliser pour qu'il sèche même si Gigolo n'avait pas encore trop transpirer. Je retournai à la carrière avec toutes mes affaires en main avec en plus ma bombe et un stick. Il était là, entrain de renifler le sol cherchant les odeurs d'une jument. Je posai mes affaires et l'observai : on peut apprendre beaucoup de choses sur un cheval rien qu'en le regardant. Il fit un flehmen, c'était plutôt une attitude d'étalon, j'en déduis alors qu'il était devenu hongre assez tard et avait encore des habitudes de jeune étalon. J'entrai dans la carrière, il finit par venir vers moi, il était magnifique avec juste son bridon. Je lui mis sa selle et les rênes en laissant les protections de côté car je comptais faire un peu de plat d'abord. Je ressanglai et me servant d'un plot comme marche bien je lui monta sur le dos dans le gêner. Les étriers étaient à la bonne taille. Je n'eu pas besoin de le détendre car je m'en était occupé lorsque je l'ai longé.

Je pris un trot de travail et fis quelques figures de manèges pour voir quel rapport il avait avec l'action des rênes et sa souplesse. J'utilisais des rênes direct, indirecte, d'appui, d'ouverture... Il était souple même un peu trop, j'avais tendance à appeler ce genre de chevaux des chevaux anguille, il bougeait un peu trop, il fallait que je lui trouve un enrênement pas trop dur pour régler ce problème, une martingale peut-être. Je lui demandai un départ au galop, il partit immédiatement. Je galopai à l'autre main, il allait un peu vite. Je sentis que Gigolo chauffait un peu, normal pour un jeune cheval. J'avais une technique pour les cheveux un peu dur à canaliser, je fis ondulé mes doigt sur les rênes [Je sais pas trop comment expliquer ça c'est un peu comme pianoté doucement sur les rênes, c'est réellement pratique pour calmer un cheval qui chauffe ! Demandez à Andrea je suis douée pour ça x')] ça avait comme conséquence de faire vibrer le mort, les chevaux se mettait alors à mâchouiller le mord. J'essayai avec Gigolo, parfait ! Il se détendit et était plus à l'écoute. Je le remis au galop, un galop de travail calme. Je lui fis faire un exercice assez dur, des serpentines au galop sans changements de pied, ce qui faisait enchaîner galop à juste et contre galop. Il le fis plutôt bien. Je le mis au pas pour qu'il reprenne son souffle. Je descendis de cheval, dessangla de deux trous et le remis au box en lui retirant juste le filet. C'était un bon cheval sur le plat et en longe... Maintenant il fallait que je vois ses talents de sauteur. Je retournai à pied dans la carrière. Je plaçais des barres au sol, quelques croisillons, une ligne composée d'un vertical suivie d'un oxer, je mis un spa dans la diagonale et enfin un vertical sur bidet.

Spoiler:

Je ramenai Gigolo à la carrière après lui avoir remis le filet. Une fois dedans, je ressanglai et enfila les protections et des cloches aux membres de Gigolo, j'ajouta à la sangle une bavette pour ne pas qu'il se blesse en retroussant les antérieurs. Puis je me mis à cheval grâce au plot. Je redetendis un peu mon poney, il se mit vite fait sur la main. Il semblait sautillé sur place rien qu'à l'idée de sauter. Je passai deux ou trois fois les barres au sol, il levait bien les membres, avec souplesse. Je passai alors le croisillon seul, il faisait environs 45 centimètre. Il n'eu aucune appréhension; Mais je remarquai qui levait violemment la tête durant les sauts, la martingale me sembla être une bonne et assez douce solution si elle est bien utilisée. Quant à moi j'assurais comme d'habitude pas très bien mes réceptions, mais ça ne semblai pas gêner mon poney. Je passai les barres au sol suivit des trois croisillons en saut de puce, il n'eu aucun mal grâce à sa souplesse à assurer ses petits saut de 40 cm chacun. Il ne montrait aucun signe de fatigue alors je pris la ligne du vertical de 70 cm et l'oxer de 80 au plus haut et de 40 de large. Je réussis à assuré un peu mieux mes réceptions. Je mis Gigolo au pas et le fis marcher sur la piste en lui donnant les rênes. On passait à côté de la porte quand il fit un écart important, quelqu'un venait de passer. Je trouvais la réaction un peu exagérée, mais je ne le punis pas, je le calmai doucement en caressant l'encolure, on m'avait prévenu à l'accueil qu'il était un peu peureux. Je le mis en route et au galop de travail pour prendre le spa qui faisait 90 cm au plus haut, je préférais travailler bien sur des petits obstacles que sauter en sac à patate sur des obstacles de 1 m20. Il avait un bon coup de saut, je le reconnus. Je fis un léger bond de ma selle, mais assurai ma réception. Je lui fis sauter une deuxième fois avant de me diriger vers le vertical sur bidet... Et là... Refus ! Je passai pratiquement au-dessus de la selle, je repris une position normale. Gigolo regardait l'obstacle bizarrement et soufflait très fort de ses naseaux. Je le fis marcher un peu. Ça me semblait maintenant évidant, Gigolo était un jeune cheval et avait en conséquence pas l'habitude de ce genre d'obstacle. Je demandai à un cavalier qui passai de me baisser l'obstacle qui était maintenant à 30 centimètre à tout casser. J'avançai au pas jusqu'à l'obstacle et laissa Gigolo l'examiner. Il était d'abord méfiant puis posa son bout du nez sur la barre. Peu à peu il se calma, il finit même par jouer avec l'eau. Je décidai alors qu'il l'avait assez examiné, je fis un grand cercle et me mis au petit galop. Il le sauta alors levant exagérément les antérieur, mais le sauta tout de même. Je recommençai une deuxième fois : Parfait ! Je lui donnai la meilleure récompense et descendant et dessanglant de deux trous. Je marchai un peu à ses côtés dans la carrière pour le détendre et veiller à la meilleur circulation de son sang.

Au bout de 15 min je retournai au box. Je lui enlevai tout et le bouchonnais énergiquement. Il avait aujourd'hui beaucoup travaillé alors demain je serais moins exigeante. Je le pansai et curai ses sabots, il brillait comme un sous neuf. Il était maintenant remis de ses émotions. Je lui mit des bandes de repos pour éviter un engorgement des tendons. Je câlinais un long moment, il était vraiment très doux au box. Je lui gratouillais le garrot. Puis quand il ne présenta plus de transpiration et comme le soleil brillait je l'emmenai dehors pour qu'il broute un peu. Il était vraiment adorable, je me plaisais à rester à ses côtés et il semblait m'apprécier enfin du moins mes câlins et mes friandises. Je m'occupai de lui toute la matinée. Je le ramenai au box et me baladai dans le club vers 12. Après avoir manger je le retrouvai dans le box. Il avait réussi à enlever une de ses bandes. Alors je lui enlevai tout et lui mis des protections à la place pour le lâcher au paddock en lui mettant une couverture noire contre le froid. Il l'accepta bien et je le mis dans le plus grand paddock. Il se défoulait vraiment à fond quand je m'en allai en disant au palfrenier de le rentrer avant la nuit en lui enlevant protections et couverture.

Ses un tres tres bon résumé Luca ! Continue comme sa !

+3 bonus
+3 cavalier

Spoiler:

Hier je m’étais couchée tôt pour me lever à 6 heure 30, j’étais plus calme et détendue quand mon réveil sonna que la veille. Mes affaires étaient déjà toutes à l’écurie. Comme dehors il ne faisait pas encore trop froid et que le sol n’avait pas gelé, je mis un habit de sport dans l’intention d’aller au club en faisant un footing. La course c'était ma deuxième passion, bien inférieur à celle des poneys mais une passion tout de même. J'aimais courir jusqu'à entendre le vent sifflé dans mes oreilles comme quand je montais à poney. En plus la course à pied me permettait d'être en bonne forme physique pour l'équitation. Car malgré ce que pense les gens, faire du cheval c'est un sport. Je partis donc en courant pour faire le kilomètre qui séparait ma maison du club. Mes parents étaient déjà au travail quand je fus parti. J'arrivai au club vers 7 h moins 25. Il était désert à part les quelques palefreniers qui s'occupaient des chevaux. Je me dirigeai vers le box de Gigolo. Celui-ci dormait à moitié dans son box, je décidai de ne pas l'embêter tout de suite. J'allai dans le club-house chercher dans mon casier une tenue plus équestre et me changeai dans les vestiaires. Tendit que je retournais vers Gigolo, je fis la connaissance du palefrenier qui avait l'habitude de s'occuper de lui. On discuta bien 15 min et pris la décision que je ferrais le box de Gigolo. Je sortis mon poney et le mis à l'attache à l'anneau devant le box. Il était calme, tant mieux c'était un avantage d'avoir un cheval qui ne tire pas au renard et qui ne s'impatiente pas. Je pris une fourche et la brouette, j'ôtai le crottin et la paille souillée par l'urine. J'ajoutai de la paille fraîche et propre. Je replaçai Gigolo dans son box tandis que je partis chercher la ration de mon poney, avant de lui donner je pris une houssine qui traînait sur la porte de l'écurie. Généralement les palefreniers n'entraient pas dans les box et versait juste les granulés dans la mangeoire par l'extérieur. Moi, j'ouvris la porte du box et obligeai mon gros gourment à reculer avec la houssine alors que je versait sa nourriture, c'était une question de respect, il n'avait pas à foncer comme un goinfre sur sa ration en risquant de me bousculer. Je ne lui permis de manger qu'une fois sortit du box. Mon père m'avait toujours appris que pour avoir une bonne relation avec son cheval, il fallait que celle-ci soit basée sur le respect et pas essayé de faire copain-copain. Petite je ne comprenais pas cela et pleurait quand mon père disait ça parce que je voulais faire de mon poney un ami pas un rapport maître/soumis. Plus tard je compris que ce n'était pas vraiment ça, j'appris au fil du temps qu'essayé de faire de son cheval un copain complice n'est pas la meilleur façon de l'aimer - ni de s'en faire aimer. Confiance et complicité reposent toujours sur le strict respect des règles. Je saisis que le cheval/poney a besoin avant tout de sécurité. Seule la présence d'un dominant, compétent et bienveillant, le rassure complètement. Si on veut obtenir sa confiance, on doit avant tout lui montrer que vous êtes un dominant compétent : c'est nous qui décidons parce que nous avons ce qu'il faut faire. Il n'en sera convaincu si on ne le met jamais en danger, si on ne lui fait jamais de mal et si on sait le remettre à sa place - sans violence, je ne l'ai pas frapper avec la houssine je l'ai juste agiter devant son poitrail pour lui faire comprendre ce que je désirais de lui - quand il ne respecte pas la hiérarchie. Soyez le chef, le dominant et votre cheval vous remerciera. Mais être le dominant n'exclus pas les câlins et compagnie. Alors quand il eut fini de manger, je le câlinai et le gratouillai.

J'allai au manège fermé, sans Gigolo et posai diverses affaires à l'extérieur du manège. Bâche, draps de couleurs, stick, chambrière, un sac plastique, barres très colorées et tout ce qui pouvait faire peur à Gigolo. J'emmenai celui-ci dans le manège. Il portait son filet par-dessus son licol sans les rênes et des bandes de polos. Je le longeai un peu pour le détendre. Il était assez calme et pas trop fatigué du travail d'hier. Il est vrai que la veille le travail avait été intense, mais aujourd'hui je comptais faire un truc plus calme et doux. Une fois détendue aux deux main, je lui enlevai le filet et le lâchai en liberté. Si je l'avais échauffé avant, c'était parce que sans ça bonds et folles galopades risquaient d'endommager muscles, tendons et articulations. À peine je lui permis de partir, qu'il pris un grand galop saccadé de saut de moutons. Je me précipitai à l'extérieur du manège pour le laisser librement courir. Il était joyeux et amusant, il se roula puis commença à s'intéresser à ce qui se passait autour de lui. Il s'immobilisa alors j'essayai de capter son attention. "Viens mon garçon", il s'exécuta et vint vers moi, je lui caressai doucement le chanfrein. Je pénétrai dans le manège et avec la chambrière dans une main et lui demandai le pas. Il compris alors et se mit en cercle autour de moi, comme quand je le longeais. Il essaya de couper le cercle, mais je rectifia ce défaut en positionnant la chambrière au niveau du passage de sangle. Je le demandai le galop à la voix en l'insistant à continuer en disant clairement "Galope ! Galope !". Après un tour de galop, je le mis au trot puis au pas. Cet exercice ne dura pas plus de quelques minutes pour ne pas le lasser. Je lui laissai encore un moment de liberté. Puis je répétant la séance à l'autre main en incorporant quelques arrêts et immobilités suivies de galop. J'allai chercher la bâche tandis qu'il inhalait l'air ambiant dans l'espoir de trouver une odeur intéressante. Quand j'entrai avec la bâche dans le manège il fit un écart en la voyant. J'en étais certaine. Je posai la bâche bleue au milieu de la carrière et demandai à Gigolo de Galoper tout autour, il passa très loin de l'objet de ses craintes et le regardait bizarrement. Puis je le laissai en paix et seul dans le manège avec la bâche. Au début il la regardait avec angoisse, puis finalement s'approcha doucement de l'objet pour le sentir. Il eu quelques réaction violente quand il secoua la bâche qui fit du bruit avec son nez mais finit par ce désintéresser de l'objet. Alors je pris la bâche et la secoua, il prit vivement le galop puis comme pour la phase d'avant s'en désintéressa. Je vins vers lui en laissant traîner l'objet des peurs de beaucoup de chevaux. Gigolo ne broncha pas, je lui murmurais des paroles douces et gentilles. Quand j'essayai de lui mettre sur le dos, il fit un écart alors je le rassurai. Il revint doucement et accepta que je lui mis la toile sur le dos comme une couverture. Il ne réagit qu'à peine puis l'ignora. Je lui enlevai et la posa sur le sol. Je pris une longe et emmenai Gigolo pour qu'il marche que la bâche. Il s'arrêta net et à ma plus grande surprise sauta la bâche qui faisait bien 3 m de longueur qui plus est sans élan. Je caressai Gigolo et plaçai une friandise au milieu de la bâche. Et sans tirer je le mis devant la bâche. Il tendit le plus qu'il put son encolure pour attraper la friandise mais n'y arriva pas. Alors il mit son antérieur droit sur la toile puis l'autre et mangea la friandise. Je lui fit passer deux ou trois fois sur la bâche. Il était maintenant insensible à la couleur et le bruit que produisait la toile. Je rangeai la bâche et essaya avec les autres objets que j'avais mis à l'extérieur du manège. Ce fut plus facile qu'avec la bâche malgré quelques réactions violentes. Puis je lui laissai 15 min de liberté. Il avait maintenant beaucoup moins peur de pas mal de choses.

Je lui mis son filet avec des rênes et pris son licol et la longe pour aller dans la carrière pour laisser le manège libre. Après avoir mis ma bombe et pris un stick, je me mis en selle, enfin sans selle ne puisse que je voulais monter à cru. J'adorais monter à cru car on sentait chaque mouvement du cheval et c'était un excellent moyen de tester et d'améliorer le dressage d'un cheval. Gigolo ne réagit pas mal au fait que je monte sans selle. Je le détendis au pas et au trot. Il était plutôt chaud mais je lui fit mâchouiller son mord pour qu'il se détende. Je galopai aux deux mains, tranquillement. Je fis une série de cercles pour qu'il s'incurve. Vite fait il fut sur la main. Petit à petit avec divers exercices et surtout la voix je lui demandai des choses en rallongeant les rênes. En les tenant tout au bout, je lui demandais le galop, il partit dans un grand galop, je mis mon poids du corps vers l'arrière et le ralentis avec la voix. "Oooh là". Il finit par ne plus chauffer et être à l'écoute. Il était maintenant dans un bon galop de travail. Je mis pied à terre et lui enlevai le filet pour mettre à la place un licol et mis les rênes sur le licol. Je me remis à cheval, euh à poney. Je le mis au trot, il était bien en place et ne profita pas dangereusement de la liberté que lui offrait le licol. Je lui flattai l'encolure. Puis je lui fit faire un petit parcours de dressage, qui ne dura que quelques minutes.

Spoiler:

Il enchaînait très bien les figures et mis à part qu'il coupait les cercles il ne fit pas trop d'erreur. Je lui flatta l'encolure. Il y avait une autre fille qui entraînait son cheval avec moi dans la carrière et avait placé un petit croisillon au centre. Je lui demandai la permission et me préparai à le passer. Je pris le petit galop en F et doublai. Je serrai les mollets et garda le contact avec... le licol, c'était moins pratique que le mord. Il me fit un magnifique saut. J'était fière de moi car j'avais bien accompagné le saut. Je décidai de terminer le cours sur ça et me dirigeai vers la sortie. Mais Gigolo s'arrêta, je pressai les mollets mais il n'obéis pas, il ne réagit même pas au coup de stick que je lui mit sur la groupe. Il fixait le croisillon qui était maintenant un gros oxer d'un 1 m 10 au plus haut et 80 cm de largeur. Je me penchai vers son oreille et dit : "Tu es fou mon garçon, je n'ai pas de selle je te le rappelle ! Et puis tu n'es pas assez échauffé. Demain promis on sautera." Je lui donnai un coup de talon, mais il ne bronchai pas regardant l'autre poney sauter. Personnellement je ne sentais pas trop de sauter un obstacle si haut à cru vu que j'avais beaucoup de problèmes d'équilibre lors de mes sauts. Je lui donnai un franc coup de stick sur la croupe sans pour autant devenir violente. Il fit un pas en avant puis s'arrêtai. Je m'exaspérai et descendis, à pied se serait peut-être plus facile. Et bien non, même pas un pas ! J'en avait marre de me "bagarrer" avec cette tête de mule de Gigolo. Il me regarda avec des yeux de chien battu alors je rigolai et me mis à poney. Je me mis sur la piste essayant de le ralentir, il piaffait ! Non c'était mieux que ça ! Il dansait agilement sur place, j'avais l'impression d'avoir le minuteur d'une bombe entre les jambes. Je souris, je crois que je tombais amoureuse de ce poney et de son caractère dés le deuxième jour ! Il adorait le saut, quelle chance ! Je lui demandai le trot, mais il pris le galop, je réussis à le mettre tout de même dans un galop de travail.... Je regardai l'obstacle, serrai les jambes et tournai... C'était comme si tout avait ralenti autour de moi, je sentais les foulés de Gigolo s'allongé, son souffle fort et maîtrisé.... Il me sembla qu'il n'y avait que nous et l'obstacle.... À deux mètres de l'oxer, je bloquai ma respiration et écoutai mon coeur qui battait au rythme insoutenable des foulés du poney.... Puis se fut la battu des antérieurs, la phase ascendante, le planer, la phase descendante et enfin la battu des postérieur. Magnifique ! Mon dos était resté plat dans l'alignement des coudes, je n'avais ni fait un bond, ni mal assuré ma réception. J'étais bien trop concentrée pour ça. Waouh ! J'en tremblais encore. Je flattai doublement l'encolure de Gigolo qui ne montrait aucun signe de fatigue mais qui se remit au pas et s'avançai vers la sortie. Ça avait été magique, phénoménal. Je le fis marcher un peu dans le club pour le calmer puis le remis dans son box. Il eu le droit à des millions de Calins, quelques friandises et un gros pansage.

Je lui mis une couverture et comme la veille, après lui avoir donné sa ration, je le lâchai au paddock. Je m'assis dans l'herbe pas loin et l'admirai malgré le froid hivernal. J'étais encore un peu dans les étoiles et ce saut m'avait toute secouée. Ce poney avait une force et un coup de saut phénoménal, mais également un grand coeur et une intelligence espiègle à mourir de rire. Avec une selle, j'avais déjà sauté bien plus haut à plusieurs reprise avec d'autres poneys/chevaux mais à cru et avec Gigolo c'était si différent ! C'était le plus génial des poneys que j'avais pu monter. Au bout de deux heures, je le sortis du paddock et le remis au box. Je lui fit un petit massage que j'avais appris à faire avec un ostéopathe équin. Puis ce fut l'heure de lui dire à demain. Je lui fit un gros bisou et lui laissa une dernière friandise. Je fini par monter à contre coeur dans le 4x4 de mon père.

+3 cavalier
+4 bonus

J'arrivai comme à mes nouvelles habitudes en courant au club, un peu plus tard que d'habitude vers 10 h. Il neigeait au moment où je franchis l'arche de l'écurie, j'adorais la neige mais pas le froid. J'étais emmitouflée dans une tonne de vêtements et je haïssais le moment où je devais aller aux vestiaires pour mettre ma tenue d'équitation. Quand je pénétrai dans l'allée de box où devait somnolé mon Gigolo, j'entendis un puissant hennissement, c'était lui. La tête sortie, les naseaux dilatés, la crinière pleine de pailles, il m'attendait. Je lui flattai l'encolure de mon bel hongre et lui gratouillai le bout du nez. Quant à lui, il grattait le sol de son antérieur. J'étais heureuse de voir à quel point il était content de me voir. J'attrapai ma boîte de pansage et commençai à passer l'étrille. Il était tout sale, normal, il s'était bien roulé la veille. Puis ce fut le tour du bouchon, j'avais un mal fou à enlever la paille coincée dans sa crinière. Puis la brosse douce et l'époussette pour faire briller son poil. Je curai ses sabots tranquillement, il donnait docilement les sabots et ne bougeait pas trop : Quel bonheur !

Aujourd'hui je comptais le tondre pour éviter que le cheval ne sue trop, ce qui entraîne une fatigue supplémentaire et une perte importante d'électrolyses. D'autre part, la durée importante du séchage peut entraîner un coup de froid pour le cheval et rend plus difficile la récupération. Je mis un licol à mon champion et l'emmenai à la douche, pas pour le doucher en plein hiver mais pour pouvoir plus aisément le passer à la tondeuse. Je demandai l'aide d'un palefrenier assez sympa avec qui j'avais un peu discuté pour me tenir mon cheval. J'avais emmené une craie rouge et je délimitai la zone à tondre avec celle-ci. J'allumai la tondeuse, loin de Gigolo. Il fit un écart et bougea nerveusement, puis au fil du temps s'accommoda au bruit. Je m'approchai de lui sans qu'il réagisse, je le félicitai "C'est bien mon garçon". Puis je commençais à le tondre en commençant par délimiter. Il ne bougea pas. Je lui faisais une tonte en manteau, seule la tête, le dos et les membres n'étaient pas tondus. J'étais plutôt douée pour tondre, c'était mon père qui m'avait appris sur l'un de ses anciens chevaux. Gigolo resta calme pendant tout le déroulement de la tonte, on lui avait même mis un filet de foin pour l'occuper. Quand j'eu enfin fini, je lui passai une couverture et le ramenai dans son box. Je le laissai 20 min en paix pendant lesquels j'allai mangé. A mon retour, j'attrapai les affaires de Gigolo et lui mis, un tapis noir, un amortisseur "mouton", sa selle en cuir marron, une martingale à anneaux, un bridon et des protections. Je l'emmenai dans le manège, il faisait trop froid pour aller dans la carrière. En chemin je croisais ma meilleur amie Andrea qui partais en balade avec Twitter.

Au programme aujourd'hui : Mise en selle ! Ce n'était pas franchement ma tasse de thé mais c'était la seule façon de m'empêcher de faire des bonds dans ma selle et d'apprendre à assurer mes réceptions. Je détendis quelques tours au pas, puis au trot et enfin un tour de galop. Je croisai mes étriers et me mis au trot, c'est parti pour une peu de torture. Un tour entier au trot enlevé sans étrier puis en équilibre. Gigolo était calme et ne chauffait plus comme au début. Il avait un trop souple et vraiment agréable, même au trot assis. Je me remis au pas et descendis de poney pour mettre des barres au sol. Une fois en selle, je trottai en chaussant et en déchaussant, passai les barres au sol, avec "les pédales", mais en me mettant bien au-dessus de vos pieds et en faisant bien jouer mes articulations, en essayant de ne pas m'accrocher à la selle avec mes genoux. J'y arrivais plutôt bien. Je me remis au pas pour changer un peu d'exercices pour ne pas lasser Gigolo. Je fis quelques incurvations : jambe intérieure servant pour l'impulsion et l'incurvation, jambe extérieure contrôlant les hanches, la rêne interne pour le pli intérieur et la rêne externe pour réguler la vitesse et le pli. Il s'incurvait à merveille.

Pendant ce temps, quelqu'un me monta une ligne de 5 obstacles de 80 centimètres chacun avec une croix en entrée de ligne. Je mis Gigolo au trot de travail et passai les obstacles en raccourcissant bien les rênes, et en me plaçant bien au-dessus de la selle et en prenant les crins lorsque je sautai de façon à avoir un bon appui et à rester au maximum en équilibre à ce moment-là et que je comprenne le mécanisme du saut dans mon fonctionnement. Le premier passage ne fut pas très concluant et au deuxième puis au troisième je m'améliorai nettement. Je finis par rester bien en équilibre et ne fit aucun bond sur ma selle. Je montai un Oxer et un Spa et petit à petit la mise en selle se transforma en cours de saut. Je me mis à enchaîner les sauts. En premier les sauts de puces, je me sentais en parfait accord avec mon poney, il sautait merveilleusement bien. Puis l'oxer de 1 m : je me mis bien en équilibre dès la battue de départ pour finir sur une réception parfaite. Et je me préparai à aller vers le spa de 1 m 5, nous étions au galop tranquille dix mètre avant l'obstacle. Puis ses foulées s'agrandirent et il me fit un saut parfait. Je suivais plutôt bien le mouvement, j'étais fière de moi. Je flattai l'encolure de Gigolo, et me dirigeais vers la sortie, il passa la porte docilement. Je vis Andrea qui avait l'air mal en point. J'allai au petit galop vers elle et elle me raconta toute l'histoire. Elle parla super vite et je ne compris pas tout mais elle en avait bavé. Malgré cela elle était très heureuse car Twitter avait sauté. Je lui passai mon portable pour qu'elle appelle ses parents et aille se reposer chez elle. Pendant ce temps, je m'occupai de Gigolo et lui mit une couverture. Mon père vint me chercher : il fallait que je rentre. "Aurevoir mon beau !"