Twitter (Andrea Casey Luan)

TWITTER



Âge : 10 ans
Sexe : hongre

Cavalier : Andrea Casey Luan

Caractère :
Twitter était un super poney de complet, mais son ancien cavalier lui en demandait toujours plus et un jour le poney a fini par dire stop. Depuis, il refuse de sauter le moindre obstacle. Lui qui était si volontaire avant et qui s'élançait avec envie sur les cross, refuse aujourd'hui de quitter la boite de départ.
Il y a quand même eu des progrès ces derniers mois, et on a réussi peu à peu à lui refaire aimer l'obstacle. Toutefois, quand la hauteur dépasse les 40cm environ, il prend de nouveau peur et refuse de sauter plus haut.
Il faudra beaucoup de patience à son cavalier pour lui faire reprendre confiance en lui !
Suite:
Twitter était un ancien poney planté à l'obstacle. Avec du travail, il a su retrouver confiance sur les barres, et commence à enchaîner un peu. Il est très affectueux, mais aussi très chaud. Il excelle en dressage, et reste encore réticent en cross. Bon coup de saut, c'est un poney demandant beaucoup d'attention.




Points :
- dressage : 1
- obstacle : 0
- cross : 0
- moral : 10/10
- bonus : 8

Ses un bon résumé Andrea, cela commence bien !

+2 cavalier
+1 bonus

Spoiler:

J'arrivai tôt dans la matinée.L'écurie était déserte. Tous les chevaux sortirent la tête de leur box à mon passage.Ils étaient sûrement étonnés de voir un cavalier arriver si tôt.Il faisait tellement froid qu'on dirait presque que la nuit était encore présente .Ils grattèrent le sol en baissant la tête : en effet, mon sac était rempli de friandises.Je leur en donnerait au retour : mon poney en premier . Lui aussi, avait sa tête dehors, avec sa couverture parme.Cela faisait joli , puisqu'il était tout blanc. Il n'hennit pas en me voyant . Cela ne faisait qu'un jour qu'on se connaissait . Je lui adressai un " salut mon beau " , lui donnai une friandise en lui caressant le chanfrein , et attendit qu'il finisse de mastiquer . Je réflechissai alors.Je voulais le libérer dans le manège, avec un parcours d'obstacles plus grand que quarante centimètres et voir sa réaction, mais je me dis que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été monté, et je ne pouvais le laisser ainsi. Il fallait alors que je le longe avant de monter : cela lui permetra de se dégourdir les jambes, et en même de le " dégazé " . Je passai le filet , puis le tapis,le protège dos , le surfaix , et enfin passai la longe dans le mors pour le raccrocher directement au surfaix en passant par l'inter-ars , ce qui me premettrais de le travailler en extension d'encolure afin de le décontracter,et de faire muscler son dos , avant de le travailler sur des barres au sol et croisillons .
Arrivés au manège couvert, je le longeai vingt minutes à peu près, aux trois allures, avec extension d'encolure.Au départ, comme je le pensait, il était vraiment très chaud,mais au bout de quelques tours,il se relacha.Décontracté, il eu tendance à rechercher de lui même l'extension d'encolure.C'était très bien.Je l'arretai, enlevai le surfaix, et y déposai à la place, sa selle . Il ne broncha pas lorsque je sanglai .
Après avoir régler mes étriers longeur obstacle,je le fit avancer au pas,cinq minutes, avant d'entamer la détente au trot enlevé, puis en équilibre, en lachant quelques fois les rênes . Puis je continuais par la détente aux deux mains au galop.Son galop était un peu trop rapide.Au lieu de tirer dessus , je le fis avancer de plus belle en serrant les jambes.Il comprit que je n'avais pas peur, et se calma, se mis en place.Il était tellement bien qu'il sucait son mors en bavant.Je décendai de cheval, place sur une longueur de la carrière des barres au sol, et de l'autre longueur quatre petits obstacles droits de quinze centimètres.Je remontai, le mis au trot.Son trot n'était ni trop lent ni trop rapide, juste comme il le fallait, et actif.Il passa les barres au sol sans problème, mais il accelera un peu trop.Alors je revins sur les barres,et là,il était beaucoup plus calme.Je repassais encore quatre ou cinq fois, avant de le repasser au pas,rênes longues, pour que nous soufflions un peu.
Pendant dix minutes je le laissa m'emmener où il voulait, mais je remarquai qu'il ne passait jamais à côté des croisillons.Je m'avançai alors, les rênes toujours longues, vers le premier croisillon.Ses jambes se cripaient un peu, mais il avanca tout de même.Il allongea son encolure pour sentir l'obstacle, et je lui flattai l'encolure.Je le fis avancer un peu.Il passa une jambe par dessus le croisillon, mais se figea . Je l'encourageai alors de la voix, et pressai mes jambes.Il avanca au pas, en enjambant les croisillons très vite. Comme pour les barres au sol,je lui fit refaire cet exercice trois fois, et il était plus en confiance.Je le flattai de nouveau l'encolure et le tendit une friandise que j'avais fourré dans ma parka.Je le laissais une nouvelle fois mastiquer, avant de remonter sur mes rênes et de le mettre au pas, puis au trot.Il passa les croisillons au début en chauffant légèrement, puis de moins au moins.Je voulais essayer au galop, un seul passage.Je décendai encore une fois, mis le premier croisillon à trente centimètres, le second à vingt cinq , et mis les deux autres obstacles en un seul tout petit obstacle de dix centimètres . Je remontai, le mis au galop.A l'abord des obstacles, il commencait à accelerer vraiment beaucoup.Je ne sautai alors pas, et le mis en cercle, jusqu'à ce qu'il eu retrouver un galop plus calme.Je le ramenai vers les obstacles.Il accelera un peu, mais ce n'était pas pour m'embarquer,m'emmener, alors je le laissai faire . Je remarquai sa puissance quand il leva les jambes dix centimètres plus haut que la hauteur du premier obstacle.Il était donc capable de sauter plus haut.Ses sautes étaient parfait,mais je sentis à la réception du dernier obstacle, qu'il avait sauté ( cinq centimètres plus haut ) qu'il était prêt à re-sauter, et qu'il allait accélérer le galop.Je l'arretai, lui flattai l'encolure, et lui laissa les rênes.Je décendis, hota sa selle et son filet et le laissai trente minutes se défouler dans le manège.Il trotta, galopa, et tout à coup, il galopa très très vite et sauta les quatres petits obstacles.Etre dessus aurait été grisant, puisqu'il allait vraiment vite, mais je pensais que son galop normal était celui-ci.Il ne cherchait pas à embarquer, mais il aimait la vitesse.Pratique pour un concours d'obstacle chronométré . Je pourrai alors lui faire enchainer un parcours à ce rythme là, et le canaliser en dressage, comme je l'avais fait à la longe.Enfin, j'esperai pouvoir suporter un galop de cette vitesse.La vitesse, ce n'était pas trop mon truc,mais si une confiance s'installe, je pense que je m'y ferrai.Il était tout content d'avoir réussi : il ruait de plaisir. Je lui laissais encore quelques minutes, mais il commencait à faitguer, je le ramenai au box sans longe, puisqu'il fallait que je ramène le surfaix,la longe, la chambrière,et mon sac.Il me suivait.Bon, il était fatigué, il était pressé de rentrer dans son box pour s'abreuver et manger, et son box était pratiquement à la sortie du manège, mais quelque chose au fond de moi me disait d'y croire et espérer que s'il me suivait, c'était parce qu'il avait une totale confiance en moi . Je le rentrai, rangeai le matériel, le pansai, lui curai les pieds, lui frottai un peu de paille sur le dos, lui remis sa couverture, lui offrit son foin et ses granulés.Je voulais préparer un mash, mais avec l'énergie qu'il a déjà, ça risquerai de ruer au prochain cours.De toute façon, cela va finir pas arriver.Mais cette petite voix au fond de moi, me rassurait encore une fois en me disant que ce petit poney était parfait . Je sourit à cette pensée, le caressai une dernière fois, m'assurai que l'eau n'était pas gelée, et referma la porte du box . Je lui dit " Merci Twitter, repose toi bien, à demain " et il me regardai une dernière fois,et retourna la tête pour plonger dans son foin . Avant de m'éloigner, je décidai d'accrocher à la porte de son box les deux vieilles photos que l'écurie m'avait envoyée : la photo vieillote et la photo collée sur un bout de papier déchiré, les deux datant de quand Twitter était poulain:

Spoiler:

Puis je sourit en pensant à ma séance d'aujourd'hui en me dirigeant vers le club house,tout en distribuant des friandises à la pomme et à la carotte aux pensionaires impatients qui grattaient le sol . Moi aussi il faudrait que je muscle mon dos, pensais-je.Je n'avais pas bien été redressée sur les obstacles.Il fallait absolument que je m'améliore sur ce point, c'était important, même dans la vie quotidienne.A cette pensée, je me redressai exagérement . Je ressemblais à un militaire, et ma poitrine ressortait un peu trop .

Belle entrainement et photos !

+2 bonus
+3 cavalier

Spoiler:

J'arrivais comme d'habitude, tôt ce matin là.Il faisait un peu plus froid que la veille.Plusieurs chevaux restaient au fond de leur box, avec leur couverture,à moitié endormis.Leurs cavaliers viendront surement les travailler dans la journée.Moi, je préférais réveiller Twitter tout de suite, comme celà, il pourrait se reposer après,puisqu'en fin de journée, les chevaux ayant eu froid toute la matinée sont un peu plus paresseux en cours .
Je m'avançai vers le box de Twitter, et le caressai, comme d'habitude.Il essaya de machonner ma parka , et en rigolant, je lui dit dans son oreille : " Eh, petit filou ! tu veux une friandise ? eh bien, on va travailler d'abord ! "
J'enlevai sa couverture, le pansai, le curai, tout en lui parlant gentillement . Puis je le sellai et le bridai.
Nous nous dirigeâmes vers le manège couvert.Il n'y avait pas d'obstacles, et les lettres étaient présentes.Cela tombait bien, puisqu'aujourd'hui, j'allai le travailler sur le plat .
Je ressanglai, réglai mes étriers, puis montai et le mis au pas. En avancant, je commencais par le mettre en place, à main gauche, rêne externe tendue près du corps, et main interne exagèrément levée.Sa tête se tournait alors à gauche.Alors je commencai à le faire travailler sur l'incurvation, jambe gauche à la sangle, poussant les hanches du cheval vers l'extérieur tout en maintenant la cadence . On fit alors un cercle, puis deux, et je le mis au trot, à l'autre main, et recommencai l'exercice, cette fois ci sans faire de cercle, mais en l'incurvant, puis en tracant de grand cercles de vingt mètres . Puis, je parti de la lettre A pour aller vers la lettre B en déplacement latéral, en gardant la cadence au trot . Puis en B, je fis un cercle de quinze mètres , puis en R un demi-cercle de vingt mètres pour arriver en S et faire un arret. Puis, les aides en place, jambe gauche à la sangle, jambe droite légèrement reculée, je reussi un départ au galop de l'arret, même si Twitter démarra en un léger coup de cul . Je galopai jusqu'en R, puis fis un demi-cercle pour arriver sur la ligne A, repasser au trot, et faire une diagonale allant de la lettre I à la lettre F, pour repasser au pas en A . Je le laissai souffler, rênes longues.Il avait donc déjà enchainé des parcours de dressage . Il s'incurvait bien,il s'arretai pas mal, même si parfois il faisait un pas de plus, et les départs au galop de l'arret étaient acquis quoique légèrement grisants puisqu'il s'élancait en un coup de cul . Il faudrai encore le faire bosser dessus, mais c'était pas mal . J'arrêtai là pour aujourd'hui . Je decendis , désellai,débridai et le laissai aller où il voulait . Je placai , sur la ligne K-H un obstacle de trente centimètre , sur la ligne F-M trois obstacle de dix, quinze et cinquante cinq centimètres , avant de lui donner une friandise et le laisser là.Je me dirigeai vers son box, lui mis du foin, des granulés, fis un tour au club house, pris un petit café.Je me relachai pendant une heure quarante minutes, discutant avec Luca . Puis j'allai rentrer Twitter, donc je me dirigeai vers le manège . En arrivant, il était en train de renifler l'obstacle de cinquante cinq centimètres, mais lorsqu'il me vit, il fit comme s'il grattai le sol, et alla au bout du manège au petit trot. " Petit coquin va ! " lançai-je . J'allai vers lui et lui passai le licol , mais ne pris pas la longe dans ma main et la passai par dessus son encolure.Ainsi, nous rentrâmes au box, lui me suivant gentillement.Je lui otai son licol en même temps qu'il se dirigeai vers son foin, et lui remis sa couverture.Je l'embrassai une dernière fois, et placai une carotte dans la mangeoire, avec les granulés . Je refermai la porte du box après lui avoir adressé une dernière parole et une dernière caresse et me rendre jusqu'au parking où mon scooter gelait .

Schéma pas très lisible mais compréhensible pour moi du " parcours " fait pas Andrea et Twitter :

Spoiler:

+1 dressage
+2 cavalier

Spoiler:

J'arrivai dans l'après midi ce jour ci,puisque je m'étais proposée d'aider une amie à maman qui possédait une ferme . Il me fallait un peu d'argent de poche . Alors je m'étais occupée de ses chevaux,j'avais rentré les vaches, j'avais changé la litière de neuf box . Tout cela était très fatiguant, et en rentrant, je m'étais endormie directement.Il faut dire que pour bosser à la ferme, il fallait commencer très tot.Cet après midi là, je décidai alors de ne pas trop travailler.Mes bras étaient endoloris, mes jambes et pieds en compote, mon dos courbé.Et moi qui comptait travailler mon dos aujourd'hui ! Je décidai alors d'aller faire une ballade . Je me dirigeai vers le box de Twitter, le caressai, l'étrillai, le bouchonai , curai et passai la brosse douce, avant d'égaliser sa crinière avec un peigne. Son poil d'hiver était très épais, je n'avais pas besoin de lui laisser sa couverture au box.Le vent n'était plus très fort, ces jours ci , mais il faisait quand même bien froid. Je m'étais bien couverte : un débardeur , un t-shirt à manches courtes, un t-shirt à manches longues, un gilet , un bonnet, des gants , des chaussettes longues bien épaisses, et des bottes qui gardent la chaleur.J'étais tout comme Twitter, prête à affronter la neige, en balade.Je lui passai le filet et sortit . Je voulais monter à cru . Je m'hissai sur la barrière de la carrière, et me mis sur son dos . Il resta calme . Je l'avancai . On s'enfoncai dans la vallée eneigée. J'avancai maintenant depuis quinze minutes.Ici, il y avait beaucoup de vent. Je le mis au trot . On tourna à gauche, sur un sentier que je ne connaissais pas.De toute façon , m'avais-t-on dit , tous les chemins reconduisaient à l'écurie.Alors je ne m'affolai pas, et ne vis même pas la plaque " attention, troncs renversés " . Je continuai au trot, puis le repassa au pas . Il enjamba un tronc . Je croyais que ça allai être le seul.Mais je me trompais . Je le remis au trot, mais il s'arrêta net, lorsque trois troncs presques empilés jonchaient le sol . Je ne savais plus ce qu'il fallait faire . Cela faisait preque une heure trente que nous étions en balade , maintenant . Soit, je faisait demi-tour, et il n'aurai qu'à enjamber le petit tronc, mais dans ce cas, il y aurai encore une heure trente de balade.Ca ferrai trop . Tandis, que, s'il sautait ces trois troncs d'arbres, nous ne serions plus qu'à quinze minutes de l'écurie . Je soufflai un bon coup, le mis au galop, franchement . Il refusa . Je le fis sentir les troncs d'arbres. Je le mis au trot, puis au galop . Une, deux , plus rien . Il avait bondi , sauté, mais un peu trop haut, et au galop désuni et bien trop précipité . Déculassée, je passai devant lui. Il continua de galoper, puis quand il réalisa que je n'étais plus sur son dos, il revient vers moi au pas . J'avais vraiment très mal . Après la matinée forte en émotion, c'était trop . Mon dos criait à l'aide, mes jambes ne voulaient plus m'obéir.J'étais restée assise par terre, en pleurant presque.La douleur était horrible . Je tentais de me relever, mais retombais vite fait . Je tendis ma main vers les renes de Twitter, qui avanca vers moi . Je m'agripai de toutes mes forces sur son encolure et me relevai . Je marchais , un bras par dessus son encolure, marchant doucement.Twitter avancai doucement et me regardai à chaque fois . Je le rassurai " vas-y pépère, avance , ça va aller " mais je n'en pouvais plus . Je lachai son encolure et tombais par terre . Twitter avanca sa grosse tête vers moi . Je l'embrassai entre les deux yeux . " Bon, je vais essayer de monter ". Je fis venir Twitter perpendiculairement à moi et aux troncs, me mis debout sur l'amas de bois,et m'hissai avec mes bras. VICTOIRE ! J'étais enfin sur son dos ! J'avancai au pas , tranquillement.Mon corps me faisait mal, mais il y avait encore un tronc à passer.Cinquante cinq centimètres . Je repris mes rênes, à mi-encolure, bras pliés, vers les oreilles de mon cheval , et le mis au galop . En accompagnant bien le geste,cette fois ci, tout ce passa bien.J'étais vraiment très contente.Il avait sauté comme un Dieu . Dix centimètres plus haut que le tronc.C'était merveilleux, et malgré la douleur, cette douce sensation de s'envoler, de ne plus du tout être au conctact du sol, sentir les muscles du cheval directement sous mon corps, c'était comme un remède . On continua au petit trot,mais le repassai au pas.Une heure quarante cinq et quelques, sans selle, avec des douleurs, avec de froid, et après une chute, c'est un peu grisant . J'avais juste envie d'une bonne douche bien bien chaude, ainsi qu'un bon sommeil, sous une couette bien chaude , ou regarder de bons films d'horreur au lit , avec des pop corn et ma merveilleuse Luca .
Arrivés à l'écurie, un palefrenier m'aida à decendre.Il enleva le filet, pansa mon cheval . Je le remerciai de tout corps et lui persuadai que c'est moi qui allai libérer et récupérer Twitter au manège . J'étais presque toute courbée.Je décrocha la longe du licol , et montai les obstacles de la veille de quelques centimètres . Sur la ligne F-M, donc , trois obstacles à la suite , séparés par trois foulées à chaque fois : le premier de quarante centimètres, les deux suivants des croix de cinquante centimètres , et le dernier,un droit de soixante dix centimètres. Je le laissai trentes minutes, et lorsque je revint , il se dirigea directement vers moi . Je flattai son encolure . " Quelle aventure, hein ?! " . Je remarquai quelque chose : le deuxième obstacle de la ligne F-M , la croix de cinquante cinq centimètres, avait une barre renversée.Il avait donc sauté ! Il avait sauté les quatres osbtacles ! Il était impossible de faire un écart entre ces obstacles,puisque les foulées étaient trop petites.Il avait sauté.Il s'était envolé. J'étais vraiment très fière et éclata de rire,comme une idiote, émue . Je lui tendis une carotte, avant de le libérer au pré, après quelques véirifications vis-à-vis de la neige, de l'eau, etc, comme je l'avais fait la dernière fois . Je re-croisai le jeune palefrenier , qui insista pour que je rentre immédiatement chez moi .
" Bon, d'accord, dis-je, en rigolant.Dans-ce cas, dans quarante minutes, à peu près, vous pourriez le rentrer silvouplait ? " Sur quoi il acquiessa en m'affirmant que c'était son boulot, et qu'il fallait que j'arrête de le vouvoyer puisque nous avions le même âge, et me cria, à la fin de sa phrase un " Rentre chez toi immédiatement ! " en rigolant .
Je me dirigeai vers le club house, pour emprunter le téléphone portable de Luca . Je ne voyais pas rentrer en scooter, aussi mal au point . Je reviendrai le lendemain, en espérant que mes courbatures se soient quelque peu estompées . Il le faut , mon Dieu, il le faut . Je crois que je travaillerai plus jamais chez l'amie de maman. D'ailleurs, elle ne m'a toujours pas payée ! Et moi qui comptait payer de suite un bout de la pension de Twitter...c'est maman qui devra s'y coller ! Je discutai avec quelques membres du club,lorsque les pas de ma mère se firent entendre au loin.Je reconaissais le son de sa démarche.Il y avait aussi,toujours le bruit de son trousseau de clés, dans sa main .

+2 cavalier
+3 bonus

+2 bonus
+2 cavalier

Spoiler:

Ce matin là, il faisait très beau . Il ne faisait pas sombre dans les rues, ni dans les écuries . Il faisait tout de même légèrement frisquet, mais c'était supportable . Je décidai alors que nous allions travailler dans la carrière, à l'extérieur, donc .
Je caressai Twitter, le pansai, controlai s'il ne s'était pas blessé, vérifiai son eau, sa mangeoire . Puis je l'hanarchai , et nous nous dirigeâmes vers la carrière .
Je passai ma jambe droite par dessus la selle afin d'atérir en douceur sur son dos . Pour l'échauffer un peu, je lui fit marcher pendant plusieurs longues minutes, puis commenca à le trotter . Nous fîmes des arrêts, des allongements d'allure, des transitions, des diagonales, et m'essayait à des cercles cours, auxquels il avait un peu de mal à garder le trot . Alors jambe interne légèrement reculée et externe à la sangle, main interne en rêne d'ouverture, légèrement plus haute que la rêne externe, elle tendue . Il ne réussit pas les premières fois, alors j'insistais la pression de la jambe interne . Tout fonctionnait bien. Je le laissai souffler un instant, avant de reprendre mes rênes et de demander un départ au galop de l'arrêt . Jambe interne à la sangle, jambe externe reculée, il obeit , en faisant tout de même deux tous petits pas en arrière . Je ne le fis pas galoper longtemps, car je voulais ré-essayer le départ au galop . Il fallait qu'il y aille immédiatement . Je recommencai donc , et au bout de quelques essais, il était nickel . Il me demandait les rênes. Pour lui faire plaisir, je les lachais . Je fermai les yeux . J'écoutai sa respiration . Ses naseaux frémissaient . Ses muscles s'élancaient de plus en plus rapidement . Je le laissai galoper à toute vitesse pendant un moment, toujours en fermant les yeux , avant de les rouvrir et de le faire repasser au pas .
Puis, je voulais lui faire essayer une reprise de dressage que j'avais faite en concours . Une reprise de dressage imposée individuelle club 1 . Je me rappelais de ce jour là comme si c'était hier, tellement c'était fabuleux . Je montai le cheval de papa, et j'étais arrivée première.C'était mon tout premier concours de dressage, préférant l'obstacle.Papa était tellement fier de moi ! puisque il disait qu'en saut, le cavalier ne travail pas tellement, le cheval fournit tout, alors qu'en dressage, il y a cette conplicité, cette confiance, cette rectitude , une telle soumission . Depuis ce jour, je m'étais promise de faire des efforts pour me donner bien comme il le fallait dans le dressage . Malheureusement, je n'ai plus jamais eu l'occasion de participer à un concours de dressage.Ou plutôt...plus eu la force d'en faire...depuis la mort de papa .
J'entrai en A au trot assis . Son attitude était correcte , il avançait bien . en X , je m'arrêtai . Il fit un pas en arrière.Je lui donnai alors un peu de rêne et il s'arreta net, pendant cinq seconde, avant de le lancer au trot de travail en C , piste à main droite . Il était droit, puis en M je fis un cercle de 10 m . Il eu une bonne incurvation, et je lui donnait quelques coups de talons légers afin de garder l'acitivité et en R , fit une cession à la jambe jusqu'en L . Il n'y arrivait pas très bien, mais sur 10 , j'aurai eu au moins 5 . En L, je marchai droit, allant piste à main gauche au pas . J'eus un flashback de mon concours où le micro annoncait " très bonne rectitude, et bonne activité.Elle ne fait plus qu'un avec le cheval " . Je clignai des yeux afin de reprendre mes esprits et me concentrer, tout en souriant à cette pensée . Les flash back ne cessaient jamais lorsque je montais . On aurait dit un film . J'essayais de les chasser à chaque fois,mais elle me rattrapaient . En F, je fis un cercle de 10 mètres, essayant de garder l'activité, mais il repassa au pas . Je l'encourageai de la voix et l'incurvai . En P, je fis une cession à la jambe jusqu'en I . Il accéléra, mais je le remis en place pour marcher droit puis pris la piste à main gauche en C . En HP, je pris un trot moyen, mais il broncha et secoua la tête . Je le laissai faire, pour en P, prendre un trot de travail , et passer au pas moyen en A.Il avait une bonne amplitude, et ses transitions étaient nettes. En E, je fis un demi cercle en hanches en dedans . Il rua, puis ne broncha plus . Je rejoin la piste par une oblique, tout en maintenant l'acitivité . Je remarquai le palefrenier, accoudé à la lice de la carrière, souriant en me regardant . Mais je restais concentrée . En K, je redemandai le trot, pour repasser au pas en F pour refaire en B un demi cercle hanches en dedans.Il le fit mieux que la première fois . Je le fis jusqu'à la ligne du quart.Apparemment, cela ne lui plaisit pas tellement, les hanches en dedans . Je rejoins la piste par une oblique puis fit un départ au galop de travail à droite . Il avait rué en allant au galop, voulant accélérer de plus belle . Je n'aurais pas eu la moyenne quant à la stabilité de la vitesse. J'essayai alors de le canaliser sans tirer sur le mors . Je fis une serpentine de trois boucles , en stabilisant la vitesse . Normalement, on devait encore galoper au galop moyen de M à P puis au galop de travail de P à F avec encore beaucoup de figures différentes, et je remarquai qu'il commençait à en avoir marre du dressage . Je le caressai donc et le laissa souffler, rêne longue, avant de decendre, déseller et enlever la bride , afin de le laisser se défouler . J'enlevais ma bombe, arrangeai mes cheveux . Le jeune palefrenier me regardait toujours . Je passais pas dessus la lice et me plantai près de lui, contemplant tous les deux Twitter. Sans le regarder je lui demandai si cela faisait longtemps qu'il était là . Il aquiessa d'un signe de tête, sans me regarder .

- Il est vraiment magnifique, dis-je, un peu génée, regardant Twiter puis baissant la tête.
Il esquissa un petit sourire à l'adresse de mon cheval, et me dit, cette fois ci en me regardant :
- tu montes vraiment très bien .
Je ne répondit pas tout de suite, de nouveau gênée, et passa ma main dans mes cheveux , mais plusieurs mèches rebelles retombèrent devant mon visage .
Il se retrouna vers moi, me passa les mèches derrière mon oreille, et me dit :

- ça n'a pas l'air d'aller ces temps ci...

Je regardai mes pieds . Quand je relevai mes yeux vers lui, ils étaient remplis de larmes . Je le serra dans mes bras, sanglotant . Je n'avais pas l'habitude de montrer ainsi mes sentiments, mais là, c'en était trop.Personne n'avait remarqué ma douleur, ni maman, ni même Luca, et lui, alors qu'il ne me conaissait pas très bien, m'avait si bien perçue !
Je n'ai jamais serré quelqu'un dans mes bras . Je veux dire...pas un garçon . Et pourtant ici, je m'y sentais tellement bien ! il s'agissait à la fois comme l'étreinte d'un père, d'un meilleur ami, de quelqu'un qui vous aime plus que tout . Si ce n'était pas lui, je ne serai jamais tombée dans les bras d'un autre, mais la mort de mon père n'arretait pas de ressurgir dans ma tête, mêlé à tous les problèmes qu'ont les ados .
Lorsque je fus un peu calmée, je me retirai de son étreinte, essyai mes larmes . Je regardai vers Twitter, n'osa pas croiser le regard du garçon .

-Vas te rafraichir au club house, je t'y rejoins si tu veux parler . Laisse, je vais m'occuper de Twitter.

J'exécutai ses conseils . Ca allait un peu mieux, mais j'étais toujours un peu perdue dans mes pensées .