Blueboy [Tan-Flamm e phenix]

Nom : BlueBoy
Age : 8 ans
Sexe : Etalon

Cavalier: Tan-Flamm e phenix


Autant il est très sage sur le dressage et le cross, autant l'obstacle le rend dingue. Il devint ingérable et saute de tout les côtés. Très impulsif et au fort caractère, il faudra savoir s'imposer des le début avec cet étalon. Par contre, bien travaillé il est capable de beaucoup. Notamment sur le plat où il est un vrai champion !

Obstacle: 1
Dressage: 2
Cross: 0
Bonus: 8
Moral: 10/10

..."Allo, Flamm ? Ici les Ecuries d'Ayane... Je t'appelle pour t'annoncer la nouvelle... Hey, ben écoute moi au moins !...On a trouvé le poney que l'on va te confier... Nan, n'insiste pas, tu ne le saura pas ce soir...Nan nan, attend demain matin ! ça devrait pas être difficile, ça fait tellement longtemps que tu att... Comment ça c'est trop dur ? Je suis machiavelique tu dis !?... Bon, allez, à demain... Sisi je raccroche... Flamm arrête !... Je vais raccrocher... Je raccroche...J'ai racroch... bip... bip... bip..."...

[interlude durant lequel moi, Flamm, je harcele mes parents pour qu'ils me conduise dès maintenant aux écuries. Après un refus catégorique, je change de chemise et demande pour demain à une heure... du matin. Rien à faire. Je comprend décidement pas pourquoi ?!]

Bon, alors, il est 1h du matin, ce qui fait, 8h à attendre ! Torture éternelle !

...Bip...Bip...
Le réveil sonne, mais je suis déjà debout. Hop, mes botttes, hop, mon vélo, et hop, c'est parti !
"Ton petit Dejeu...!"

Au club House, je me precipite, renversant tout le monde au passage, sur le panneau d'affichage.
TAN-FLAMM : BLUEBOY
YAHOUOUOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !

(Bon, ok je redeviens sérieuse ^^)

C'était mon premier jour. Le premier jour où j'allais rencontrer Blueboy.
J'arrivais à l'écurie d'Ayane surexcitée. A peine descendue de la voiture, je cours jusqu'aux écurie. J'entre dans la premier allée, tournant la tête de droite à gauche, cherchant le nom de Blueboy sur les portes des box. Certains chevaux passent leur tête par dessus, et quémandent une caresse. Je leur donne volontiers, mais ne m'attarde pas. Blueboy m'attend !Au bout de la première allée : toujours rien. Je m'engage dans la deuxieme. Toujours rien. Puis, enfin ! Une grande porte, avec des barreaux, au milieu de l'allée. « Blueboy ». Je lève la tête pour enfin le voir.

Rien. Il n'est pas là ! J'ai vraiment la poisse ! Je me précipite vers les paddocks. Avec sa maigre description, j'espère le retrouver ! Heureusement, un palefrenier m'indique qu'il se trouve dans le paddock du fond. Je trottine donc le long des grandes étendues d'herbes d'Ayane. Puis je m'arrête brusquement. Un magnifique étalon gris me barre la route. L est effectivement devant la porte du paddock, à l'extérieur de ce même paddock ! Il est campé sur ses quatre fers, la tête haute. Il me regarde de haut, et daigne a peine tourner les yeux vers moi. Je me dit alors que ça ne va pas être du gâteau avec lui. Je m'approche, une carotte dans la main, et lui tend. Il hume l'air, s'ébroue, choppe la friandise, et s'écarte aussitôt. Pour un cheval fière, s'en est un... Et pas du petit calibre. Je m'approche avec un licol, lui parle doucement. Lui passe la longe autour de son encolure, et tente de lui passer le licol sur le chanfrein. Et là il ne fait strictement rien pour m'aider. Du haut de mes petit 1m60, j'ai bien du mal, même sur la pointe des pied, pour lui fixer le licol. Lorsque c'est fait, je le pousse vers l'avant. Il rechigne un peu, puis me suis. Nous passons devant un autre paddock, ou d'autres chevaux sont. Blueboy commence alors à trotter sur place, puis me tourne autour. Je lui rappelle d'un petit coup sec sur la longe que je suis toujours la. Il m'écoute (a contrecœur) et nous repartons vers les écuries.

En entrant, c'est un véritable concert de hennissement, qui continue jusqu'au box de Blueboy. Je referme la porte et va chercher ma mallette de pansage. Il est magnifique, mais quel caractère ! J'avais pensé, en première séance, faire un travail de découverte en liberté, mais la ça me paraît contre indiqué. Je reviens et entreprend de brosser Blue. L'étrille le chatouille, mais il a l'air de particulièrement apprécier les brosses sur les parties charnues. Il se calme même un peu, et arrête d'appeler ses copains. Je vais chercher ses affaires, et reviens. Il a eu les temps de renverser ma boite, et de se « dé-calmer ». Je le selle, et lui met son filet. Puis j'enfile ma bombe, et sors des écuries avec lui.

J'entre dans la carrière, me met en selle, sangle. Il bouge un peu au montoir, mais ne se défend pas. Je le met au pas. Et la, magique ! Il est super attentif ! Je sens toute son énergie dans le moindre de ses mouvement, il lance les antérieurs, avec de la puissance et de la précision. C'est vraiment un magnifique poney. Je sent tout de même, comme au box, une réticence à me « laisser les commandes ». Il m'écoute tout de même. Ce sera un travail long, pour le mettre en confiance. Après quelques tours, je le lance au trot, ou il s'avère qu'il possède des allures aériennes, pas très agréables pour le cavalier, mais parfaites pour les épreuves. Il essaye plusieurs fois de prendre la main, discrètement, mais je m'y oppose et il rentre dans le rang. Je pianote un peu sur mes doigts, mais il refuse catégoriquement de se poser sur le mors. Le même problème de confiance. Je n'insiste pas. Je repasse au pas après quelques changements de main et transitions, sangle une nouvelle fois, et le demande la galop. Autant le trot n'était pas confortable, mais le galop est parfait, fluide, et régulier. Blue s'avère calme, précis et réfléchi sur le plat. Je le félicite, et le laisse prendre un peu de vitesse dans la longueur. Il en profite pour prendre le contrôle, et m'embarque sur quelques foulées, avant que je ne reprenne les rênes. Lui faire confiance si tôt est prématuré. Je réessaye de le laisser accélérer, tout en étant attentive à garder les contrôle. Il tente la même chose une seconde fois. Je l'arrête brusquement pour lui faire passer l'habitude. Il pile. Renâcle. Piaffe. Puis se remet au travail. Je le repasse au pas, et le laisse souffler, même si il est à peine essoufflé.

Je décide de voir ses réactions sur un obstacle. Je le mène alors sur une barre au sol, au pas. Il ne réagit pas. Au trot maintenant. A 1O mètres de l'obstacle, il prend le mors au dent, et fonce sur la barre. Il décolle, et repars en coup de cul derrière. Hé bien ça ne va pas être du gâteau ! Je le fait tourner sur un cercle pour le ralentir. Puis le remet devant la barre, en essayant de le calmer. Même histoire. Mais cette fois, je l'arrête brusquement juste sur la barre (quand j'ai pu en fait). Il pile, étonné. Je fais demi tour, et reviens, en le tenant beaucoup plus et en ayant des actions répétées sur les rênes. Il piaffe, essaye de partir. Je le tient. Il me passe la barre au petit galop. Je le félicite. Puis reviens, histoire le consolider l'acquis. Il est toujours aussi tendu, mais ne m'embarque pas. Je le met au galop sur un tour de piste, puis le laisse souffler. Il est cette fois beaucoup plus fatigué, à cause de ses allures sur la barre au sol. Qu'est ce que ça va être sur un obstacle ?
Il paraît cependant plus enclin à m'écouter, peut être à cause de l'arrêt un peu brutal. Je le trotte pour le détendre. Je descend, et le ramène à l'écurie.
Je lui fait un pansage complet, une petite douche. Puis une carotte, et une caresse, qu'il à l'air d'apprécier. Il m'ignore moins, c'est déjà bien !

Blue se révèle être un étalon puissant, précis, mais complètement désordonné sur le saut. Je sais déjà par quoi commencer ! Le plat ne semble pas poser trop de problèmes.

Je lui offre une dernière caresse.
Malgré tout, je viens d'en tomber amoureuse, de ce poney.

« A demain Blue ! »

Le 16 août

Dressage

« Mmmmmmmmm » Tiens, le temps est plutôt humide ce matin. Non, rectification, je viens d'être victime d'une léchouille en règle par mon toutou. « Haaaaaa Bobby arrête ça ! » Je me retourne, et commence à connecter les petits neurones de mon cerveau. Oups, quelle heure il est ? « Kwaaaaaaaa! 10H ! Zut de zut. » Et Blue qui m'attend alors !
Je saute de mon lit, enfile mes vêtement à la vas vite. J'enfourche mon vélo, un croissant dans la bouche, et pédale de toute la force de mes pauvre petits mollets vers les écuries.

Complètement essoufflée, je pose mon vélo dans l'abri, et me dirige vers les box. Je croise Emily. « T'as la mort aux trousses ou quoi ? Au fait, ton T-shirt est à l'envers ! » « Nan, mon réveil s'est mis en grève surprise ce matin. Mon T-shirt est... Ha zut. Bon tant pis. Merci quand même ! Bonne journée ! »

Je vérifie mes poches. Ouf, j'ai heureusement fait le plein de carottes hier soir. Je m'approche du box de Blue, qui paraît surexcité. Normal, je ne pouvais pas hier le mettre au pré à cause du temps. Je décide donc de le mettre aux paddocks le temps qu'il se défoule un peu.
Je lui met son licol, des protections sur les membres, lui offre un câlin, et l'entraine vers les paddocks. Tout joyeux, il trottine à ma droite, la tête haute, comme toujours. En approchant des paddocks, il hennit, piétine, ne tient plus en place. Je sourit, le caresse. Je l'approche d'un paddock vide, réservé aux étalons. Je le lâche, et le regarde partir au grand galop. Je reste l'observer.

Je suis fascinée. Il a les allures d'un étalon arabe dans un concours de présentation. Il porte ses antérieurs bien haut, hennit, donne des petits coups de tête, lève sa queue en panache, tourne, vire. S'arrête, repars.
Je suis complètement hypnotisée.

Au bout d'un moment, il arrête de courir dans tout les sens, et broute une touffe d'herbe de ci de là.
Je lui laisse un peu de temps, et va le chercher. Nous revenons ensemble aux écuries.

Je l'attache dans l'allée, et commence à le panser. Je passe l'étrille en douceurs, pour ne pas trop le chatouiller, et passe un bon moment à lui passer le bouchon. Il se détend, et mâchouille un peu dans le vide, en baissant la nuque. Tout en lui parlant calmement, je lui cure les pieds, qu'il donne volontiers. Je vais chercher ses affaires, et remarque avec plaisir qu'il est encore calme lorsque je reviens. Je lui donne un petit bout de carotte, puis le selle. Je lui met aussi sont filet. J'ai réfléchie un peu hier à son embouchure. Il a seulement un mors simple. Je ne crois pas qu'ajouter un mors plus dur lui fasse du bien sur le plat, il ne ferait que forcer plus dans l'autre sens. Mais je lui ajoute une martingale coulissante. J'avais pensé au gogue, mais ça me paraît trop dur comme travail sur la nuque. Le voilà fin près. Je met ma bombe, mes gants, prend une cravache, et nous partons vers le manège.

Lorsque nous y sommes, je sangle, et me met en selle. Il piaffe un peu. Je le met dans un bon pas, pour ne pas le bloquer et l'énerver inutilement. Après quelques tours, je le passe au trot, un grand trot. Je sens qu'il aime ça (mon postérieur à moi pas trop), qu'il, s'applique dans son mouvement. Je varie l'amplitude. Il répond au quart de tour. Je le reprend un peu, et il élève ses allures. Je lui demande d'allonger, et il s'étire au maximum. C'est à ce moment là qu'à ma grande surprise, il se pose un tout petit tout petit peu (vraiment un ch ouilla) sur le mors, pour prendre encore plus d'amplitude dans son trot. J'en profite et lui demande un peu plus. Il tire un peu, puis cède. Je le tient sur une dizaines de foulées, puis relâche avec une énorme caresse à la clef.
« Super mon grand ! »
Je le travaille encore un peu au trot sur des cercles et des transitions. Il répond tout de suite et met du cœur à l'ouvrage. Je le repasse au pas le temps de re-sangler. Puis je demande le galop. Attentif, il démarre un peu brusquement, mais une simple pression sur les rênes le fait reprendre un petit galop de travail. De la même manière qu'au trot, je lui fait varier ses allures. Comme la dernière fois, il essaye toujours un peu de prendre le mors sur les passages allongés, mais s'applique lors des mouvements plus mesurés. Il monte beaucoup son galop, un peu trop, je le remet en avant. Après deux-trois voltes le long de la piste, je le ramène au pas, et le laisse souffler.

Tout est trop parfait évidement. Une jument et son cavalier passent le long de l'entrée du manège. Tendu à l'extrême, Blue secoue la tête de droite à gauche, met sa queue en panache, hennit, piaffe. La jument lui répond. Il hennit une nouvelle fois. Fait rassurant : il ne paraît pas in maitrisable en présence d'une jument, ce qui sera un énorme avantage lors de stages ou de compétition. Mais cela le déconcentre évidement. Problème inévitable avec un étalon.
Je le lance au trot pour le remettre au travail.

Je décide de travailler sur le changement d'incurvation, sur une serpentine à trois boucles pour commencer.



Je commence à main gauche, sur la piste. Le premier virage, il s'incurve impeccablement, entre la première et la deuxième boucle, j'inverse mes aides, il force un peu dans l'autre sens avec sa tête. J'exerce une pression un peu plus importante avec la jambe gauche pour pousser ses hanches, et il cède. Il réussit bien la dernière boucle. Je le refait à la même main, en activant plus l'action de ma jambe extérieure. Blue fait l'exercice sans aucun problème, et je sent qu'il s'applique beaucoup dans le placement de ses membres dans les virages. Deux fois à l'autre main. Toujours impeccable.
Je change d'allure, et fait le même exercice au trot. Toujours sans problème. Sur le deuxième passage il s'emmelle un peu les pinceaux, et trébuche dans un virage. Il se reprend vite, et je lui donne une caresse d'encouragement. Je le fais trotter ensuite sur une grande ligne droite pour détendre son dos, rênes longues.
Nous repartons sur l'exercice encore une ou deux fois. Il s'améliore, et commence à poser sa tête, à être moins aux aguets. Je le félicite, et le laisse marcher rênes longues. Il l'a bien mérité !

Je part le marcher dans le chemin, où il reprend de suite son attitude tendue, mais reste calme. Au bout de 10 min, nous retournons vers les écuries. Je lui douche en passant les membres, et le laisse boire un peu. Je l'emmène devant son box, le desselle, le brosse avec le bouchon pour le détendre, lui cure les sabots puis les graissent. Je lui donne mes deux dernières carottes, et le conduit aux prés. Je le regarde se rouler comme un bienheureux dans le sable à l'entrée, puis partir au galop vers le fond du pré, s'arrêter et brouter une touffe bien grasse.

Je le laisse. Je reviendrais quelques heures plus tard pour le rentrer dans son box, au chaud pour la nuit.

Mardi 18 août

Obstacle (cavaletti)

Bon. Aujourd'hui, je décide de faire Le truc. Ce truc là, c'est... tadadam ! L'obstacle !
En arrivant ce matin aux écuries, je découvre Blue tout joyeux, dispo, attentif (en apparence tout du moins). Alors là, paf, ni une ni deux, je pense : « c'est peu être le bon jour pour démarrer l'obstacle ? » Quelle naïve je fait ! Autant calculer en direct les mensuration pour mon cercueil !

Bon, sérieusement. (Faut être sérieux dès fois, quand même). Je prend le licol de Blue, et l'attache à l'extérieur. Première erreur. « Monsieur » trouve un maximum de distraction et ne reste pas en place. Je le brosse tant bien que mal, me prend un coup de queue par ci, un coup de hanche par là. Et que je te pousse, et que je hennit, et que je te lève la tête rien que pour t'embêter. Enfin bon. Le pire reste encore le curage de patounes. Vous connaissez les chevaux qui ne veulent pas lever la jambe ? Et ben le mien de serait pas aussi fou ! Lui, il lève la jambe si haut, et la bouge dans tout les sens, donc impossible de l'attraper. Après une partie de chat-catch « Flamm VS sabot », Blue est ENFIN propre, le garnement. Et il ose, au summum de sa bêtise, hennir joyeusement avec un air de gentil poney tout mimi, lorsque je j'approche avec la selle. Non mais vous imaginez ?

Heureusement, à force de un petit peu (beaucoup) me chercher, il m'a trouvé. Je m'énerve, lui fait savoir, et le selle dans le calme (et la bonne humeur). Je lui fixe la martingale, lui accorde une caresse, et même une pitite pitite carotte. Pus nous partons vers la carrière.

Arrivés dans la carrière, je sangle Blueboy, et l'enfourche.
Je l'échauffe au trois allures. En fait, le mot « échauffer » ne conviendrait pas vraiment à la situation. Blue est surrectité, pas besoin de le chauffer en plus ! Employons le mot : « détente ». Ma bête démarre donc sur les chapeaux de roues.
Après cette « détente » aux trois allures, je sangle à nouveau, et installe 3 cavalettis en demi-position, espacés de trois grosses foulées de galop. On va commencer soft.
Je lui fait faire un petit tour de piste au petit galop, inspire un grand coup, réajuste mes rênes et ma position. Puis le place devant la ligne. A la simple vue des barres, la « Bête » se réveille, celle qui sommeil au fond de lui lorsque ses détecteurs ne détectent pas d'obstacles. Je me retrouve donc avec une furie sous la selle. Bon, je l'arrête net, évidement. Je le retourne sur un cercle et le mène à nouveau devant la ligne, en utilisant des actions répétitives avec les mains, et en me faisant « lourde » dans la selle. Blue est tenté de courir, mais maintien à peu près une allure de cross (bien rapide ok) sur la ligne. Mais évidement, quand je disait grosse foulées entre les cavalettis, je pensais grosse foulées, mais pas énormes... Il prend toutes les barres. A la fin de la ligne, le le remet au pas, puis le félicite. C'est pas trop de sa faute le pauvre. Je réajuste les barres. Puis nous repartons. Cette fois, Blue prend de cours la première, tape une de trop, je le réajuste sur la deuxième, il la passe impeccablement. Mais est un peu juste sur la dernière. Après deux passage, nous sommes calés. Je commence à suivre son rythme, et lui le mien. On s'ajuste mutuellement.

Je décide de raccourcir le contrat de foulées. Je diminue la longueur entre les cavalettis. Cale Blue sur la bonne vitesse, soit un galop de CSO bien dynamique. On loupe le premier, car j'ai été un peu déséquilibrée par son attaque sur la ligne, et lui à perdu son rythme. Le deuxième est décalé, ainsi que le dernier, ou Blue tape des micro foulées. Deuxième passage, je fait attention à son appel. Blue veut accélérer. Je Tiens, il cède et passe le premier avec un excellent rythme, même s'il tape la barre et la fait tomber. Le deuxième est un peu juste, car le choc avec la première barre pousse Blue en avant. On se réajuste sur le dernier. Parfait ! J'enlace Blue, lui offre une carotte, et le papouille.
« Bravo mon grand, on s'approche ! »

Nous le repassons une dernière fois, histoire d'être sur que ce n'est pas un pure hasard. Non, apparemment. Je laisse Blue trotter tranquillement rênes longues. Puis le ramène aux écuries.

Je le papouille pendant une bonne heure, le gratouille là où il aime ça.
Puis je le laisse dans son box, une carotte dans la bouche, la tête haute, toujours avec son air fière.
« A demain Blue ! »


(Désolée pour aujourd'hui, j'ai eu : une crise d'humourite aigue, et peu de temps, donc un résumé plus con et plus court. Désolée pour celui qui va le lire )