Kinder [Tessfox]

Nom : Kinder
Age : 11 ans
Sexe : Etalon

Accrochez vous, Kinder débarque. Etalon très speed et chaud, il est par contre
très doué, quand on a compris comment il marche. C'est un monsieur
qu'il ne faut surtout pas brusquer, le mieux est d'aller constamment
dans son sens. Ferme mais doux, il faudra une main de fer dans un gant
de velour pour le tenir. En concours prévoyez de partir la veille, oui
monsieur fait tout un cinéma pour monter que se soit un van ou un
camion. Cela évitera les départs en retard.

Cavalier attitré : Tessfox


Obstacle: 7
Dressage: 2
Cross: 2
Bonus: 29
Moral: 10/10

Résumé du Dimanche 13 Décembre 2009 :

Cela faisait des mois que je cherchais un centre équestre. Mes parents et moi avions visité presque tous les centres équestre de la région. Un jour, mon père lu une anonce dans le journal parlant des écuries d'Ayane. Ne predant pas une seule seconde, j'appelais le numéro inscrit à la suite du texte. On m'expliqua le fonctionnement de l'écurie et on me donna rendez-vous demain. Pendant presque tout l'après-midi, je surfais sur internet, cherchant le site du club. Quand je l'eus trouvé, je regardais les photos des poneys disponibles. J'ai flashé sur Kinder, un étalon gris de 11 dans l'équipe de CSO. Il est trop beau !

Le lendemain matin, je me préparais rapidement, impatiente de monter mon poney. Durant le trajet, je ne parlais presque pas, obnubilée par l'image de Kinder. A peine arrivée, je descendis et me dirigeais vers l'accueil, courant presque. Mon père me rejoignit assez rapidement. Il remplit des papiers pendant que l'on me donnait le plan et les papiers de Kinder après m'avoir préalablement demandé si j'avais choisi un cheval. Je sortie comme une furie et allait chercher mes affaires dans la voiture.
Arrivée au box de Kinder, je remarquai qu'il était vide. J'allai donc au paddock. Enfin, je le vis. Il trottait majestueusement vers moi. Je tendis ma paume, qu'il renifla avec curiosité. Je le carressai un moment et entrepris de lui mettre mon licol bleu nuit. Il lui allait à merveille ! Je le rammenai à son box et l'attachai à l'anneau à côté de la porte. Il ne bougea pas pendant que je lui faisait un pansage complet histoire de voir ce qu'il aime ou pas. Il se montra chatouilleux, il faudra que je rachète des brosses pour la prochaine fois. Puis, je lui mis ma selle en cuir noir et mon tapis bleu nuit ay liseré blanc. J'eus du mal à le sangler car il gonflait le ventre à chaque fois que je touchais la sangle. Enfin, je lui mis le filet simple en cuir noir avec un mors argenté. Il était magnifique !

Je decidai de faire une balade pour mieux le connaître. J'empruntai donc le sentier qui parcourait le forêt entourant l'écurie. C'était beau, ces arbre haut avec leur tronc couvert de mousse verte; ces lichens poussant un peu partout sur le sol, accompagnés des fougères; cette odeur de nature sauvage indescriptible et cette sérénité contagieuse. Je crois que Kinder apprécit. Je partit au trot. Une clairière remplit de fleur s'annonça devant nous. Je partis au galop. Kinder était très content, du moins, il en avait l'air. Je m'arrètais deux minutes pour souffler et descendis de cheval. Kinder partis brouter pas loin de moi. Je m'allongeai, un brin d'herbe dans la bouche et fermai les yeux.

Je me réveillais, Kinder toujours à côté de moi. Je regardai ma montre et m'étonnai que je m'était endormie 1 heure. Je remontais à cheval et partis au trot, rejoignant l'écurie. Arrivés au box, je descendis de Kinder qui somnolait. Je trouve qu'il a été très cool aujourd'hui. Peut-être sait-il que je suis pas très expérimentée ? Je n'ai fait que 2 ans d'équitation mais j'ai déménagé. Je le pansais rapidement en m'attardant sur les sabots tout crottés. Je le rentrai dans son box et restais un moment avec lui. Il s'endormit. Je le laissai donc et rangea mon matériel dans la voiture de mon père, qui venait d'arriver pour me chercher.
Cette journée que j'appréhendais n'était pas si terrible que ça, en fin de compte. J'ai hâte d'être mercredi, je prévois déjà ce que je vais faire.


Résumé du Mercredi 16 Décembre 2009 :

_ Mercredi je monte Kinder !!!
Je n'arrètais pas de le répéter à mes parents. Je crois qu'il sont à bouts. Peut-être regrettent-ils de m'avoir inscrite à ce club ? Non, je ne pense pas. Mais c'est vrai que je ne devrai pas être excitée comme ça à l'idée que je monte Kinder. En plus, je le vois tous les jours après les cours; c'est sur le trajet. Bref, c'est enfin le jour où je vais pouvoir travailler sérieusement avec Kinder. Enfin ! Aujourd'hui, j'ai décidé de faire du saut. J'adore sauter ! Assez papoté, Kinder m'attend !

J'adore ma nouvelle maison où j'ai emménagé Lundi. Elle est près de mon rayon de Soleil : Kinder ! Ce cheval est vraiment d'une compagnie agréable, sauf quand une jument s'approche d'un peu trop près. En ce moment, enfin ça fait 2 jours, je lui apprend à faire des trucs pratiques ( pour moi ! ). Par exemple, m'attendre quand je laisse la longe ou les rênes par terre, comme les cow-boys. Mais c'est pas gagné ! Je suis enfin arrivé aux écuries d'Ayane et je prends mes affaires qui étaient sur mon portes-bagages. Ah oui, j'ai oublié de vous dire, je viens en vélo maintenant ! Ma selle et mon filet sont dans le sellerie. Enfin, j'aperçois le bos de mon bel étalon gris :
_ Kinder ! Comment vas-tu aujourd'hui ? Comme promis, je t'ai acheté des nouvelles brosse pour les grands chatouilleux comme toi !
Je regarde à travers l'ouverture, aucun étalon gris ne m'attend en piaffant à l'idée des carrottes que je vais lui donner. Je me suis soudai sentie un peu ridicule car j'avais parlé dans le vide. Un petit post-it était accroche sur le mur blanc au-dessus de l'anneau d'attache :
" Kinder est au paddock car il était trop agité "
Un peu bizzarre mais j'aurai dû m'en douter. Ce Kinder ! Au moins, on ne m'a pas oubliée, peut-être que je suis maintenant reconnue comme la cavalière officielle de Kinder ? C'est peut-ètre grâce à mes visites quotidiennes et à mes essais d'apprendre à mon cheval quelque chose d'utile. C'est sur, on ne peut pas me louper ! Je me dirige vers le paddock habituel de mon poney. Je le trouve, broutant paisiblement l'herbe verte et tendre. A ma vue, il lève la tête mais n'hennit pas. Puis, il recommence à brouter. J'entre et viens à côté de lui. Je lui passe le licol, son licol, et l'emmène à son box. Je le panse, assez difficilement je dois dire car Monsieur n'arrète pas de bouger en cherchant à manger dans mes poches. Je le gronde, en vain. Le pansage terminé, je vais chercher la selle et le filet assorti dans la sellerie. Je reviens et je découvre que mon cheval sait défaire les noeux d'attache. Je le rammène, le rattache et le selle. Ouf ! Terminé !

Je monte à cheval et dirige Kinder vers le grand-manège. Il y a quelqu'un. Je sors vers la carrière énervée. Il n'aurait pas pu choisir un autre moment pour s'entraîner celui-là ! Je déteste que quelqu'un me regarde quand je monte. Heureusement qu'il n'y a personne à cette heure-là ( 10h du matin ) ! Je commence à le détendre en faisant quelques tour de piste au pas, puis au trot aux deux-mains. J'enchaîne les diagonales, doublés et serpentines. Kinder est bizzare à mon goût. Ce n'est que la deuxième fois que je le monte car quand je viens le voir, je n'en ai pas le temps. Je le laisse souffler deux minutes, ça fait 30 minutes que l'échauffe. Je fais du galop aux deux mains, mais pas longtemps. Kinder était un peu trop excité à mon goût et puis, il ne faut pas qu'il soit essouflé. Par bonheur, quelqu'un a laissé les obstacles en place. Il y a un vertical de 50 cm et un oxer de 60 cm. Parfait pour la détente ! Je pars au trot et me dirige vers le vertial. Kinder s'élance avec facilité et saute l'obstacle avec grâce. J'adore ce poney ! Je le fait encore un fois et fais de même à l'autre main. Je veux le laisser soufflé un peu mais Kinder part au galop et va sauter l'oxer. J'essaie de l'arrèter mais finalement, je le laisse faire. Je lui redemande même de le refaire mais à l'autre main. Il a l'air content. Je redescend et monte les obstacles : l'oxer à 80 cm et le vertical à 1m. Je pense qu'il peut sauter ça. Je lui fait sauter l'oxer 4 fois, 2 fois à chaque main. Il le saute avec facilité. Puis, je me présente, au galop cette fois-ci, devant le vertical de 1m. Kinder fonce dessus et prend la longue. Un peu trop longue car je n'arrive pas trop à tenir en selle et je m'accroche à la crinière grise flottant dans l'air. Passé, il est passé. J'y suis arrivée, je ne suis pas tombée. Je félicite Kinder. Cela fait 1 heure que je saute mais Kinder n'est pas fatigué, il ne transpire même pas ! Je sors de la carrière et me dirige vers le terrain de cross, au Nord des écuries.

Kinder était content de pouvoir changer de décor. Le terrain de cross est situé à la lisière de la forêt entourant le écuries. Cette belle colline est parsemée d'obstacles divers et variés, certains allant dans les bois. Je m'apprète à sauter un petit tronc de 40 cm, histoire d'habituer Kinder à ce genre d'obstacle. Mais ce dernier en a décidé autrement et se cabre puis dérobe et saute la barrière de 80 cm d'à côté. J'ai survolé la barrière en bois comme si je le faisait depuis que je suis née. Aprés a réception, Kinder touna sa belle téte aux faux-airs d'Arabe vers moi, comme pour voir si j'allais bien. Effectivement, j'allais bien, même vraiment bien ! C'était la première fois que je sautais un obstacle fixe de cette hauteur. En regardant les yeux marrons de mon beau cheval, je compris qu'il tenait à moi comme je tenais à lui, même si on ne se connait que depuis 3 jours. Peut-être n'a-t-il jamais eu de cavalière qui s'occupe de lui tous les jours ? D'après ce que j'ai apris de son histoire, il faisait de la compétition avec des cavaliers qu'il ne voyait pas souvent. Je pense qu'il apprécit que je m'occupe de lui comme ça. Mes yeux quittèrent ceux de Kinder et se baladèrent un peu partout, balayant le terrain à la recherche d'obstacles digne de Kinder. J'aperçu un obstacle composé de troncs, en forme de triangle. Soudain, je repensais à ce jour. Ce jour précis où j'ai perdu mon amie, ma confidente équine, sur un obstacle de ce genre. C'était dans une autre vie. Je m'étais promise de ne plus jamais y repenser. C'était un samedi de Décembre. J'étais en compagnie de Lune de miel, une magnifique petite ponette couleur miel, d'où son nom. C'était ma ponette préférée et je la montais souvent. Elle était assez speed et imprévisible; c'est pour ça que la plupart des cavaliers de mon ancien club ne l'appréciait pas trop. On faisait saut. Mais au-lieu de se diriger vers la carrière, ma monitrice est allée au petit pré aménagé pour faire du cross. J'en avais déjà fait auparavant. On a fait une détente comme d'habitude, sauter les obstacles habituels, Lune de miel était enjouée, la routine quoi. Le cours devait se finir dans quelques minutes mais ma mono nous dit de sauter un obstacle, le même que celui que j'avais devant moi, là, maintenant. Tous le monde le sauta avec un peu d'appréhension mais bien. On avait un bon niveau de saut dans notre groupe. Quan ce fut mon tour, c-a-d la dernière, je me mit au petit galop, comme d'habitude. Ma ponette adorait sauter et je pensais qu'il ny aurait aucun problème, comme d'habitude. Elle accélèra un peu devant l'obstacle, comme d'habitude. Je la ralentit avec mes jambes, comme d'habitude. Mais un bruit sourd arriva à mes oreilles ( pas comme d'habitude ). Ma jument se cabra, ayant peur du bruit causé pas le tracteur. Je fus déséquilibrée et j'espèrais ne pas tomber. Ma jument sauta quand même. Moi, déjà sans étriers et couchée sur le dos de ma ponette, je fus propulsée en arrière. Mais ma ponette avait sauté d'un peu trop loin. Elle se prit les antérieur dans le tronc du haut. Rentra sa tête entre ses antérieurs, comme pour faire une roulade. J'allai être écrasée comme dans un rouleau compresseur ! Il fallait que j'agisse, et vite ! J'avais un bon niveau en gymnastique et je m'élançais, du dos de ma ponette, pour attérir en galipette sur l'herbe mouillée. Je regardais ma jument s'écraser à quelques centimètres de moi, en haletant. Ma monitrice vint me porter pour me mettre ailleurs, de peur que Miella ( c'est comme ça que je l'appelait ) ne s'énerve et ne m'écrase. Je vis le vétérinaire oscculter ma ponette, annoncer qu'elle ne survivrait pas et que l'on devait abréger ses souffrances. Je le vis injecter le produit, carresser la ponette en disant " Voilà ma belle. Tu peux partir. ". A ce moment, j'eus très mal. Pas à mon bras cassé ni à mas téte ensanglantée mais à mon coeur. Ce dernier se déchira en deux. J'eux du mal à respirer. J'essaiyais de détourner le regard mais rien n'y fut. Je continuais de fixer la ponette à la robe de miel se nommant Lune de miel et qui étais mon amie, ma confidente...

C'est à ce moment que je repris conscience. Comme si j'étais plongé dans une transe ravivant ma douleur que j'avais cru passée. C'est à cause de ça que j'ai dû aller à l'hôpital et suivre des thérapies pendant 1 ans et demi. Je ne m'en suis remise que l'été dernier. Non, je ne pouvais pas. Mes jambes ont tremblé et les larmes ont coulé de plus belle. Je supplié mon corps de descendre mais il n'obeïssait pas. Quand enfin ma jambe se décidé à passer par-dessus la croupe grise et rebondie, le cheval à qui cette dernière appartenait se mis à tourner en rond, comme un chien jouant avec sa queue. Je ne pouvais plus descendre mais le souvenir resta intacte dans ma tête. Tout à coup, sans que je mis attende, Kinder s'élança vers l'obstacle de ma douleur. Il le franchit, malgrès mes réticences et mes misérables essais de l'arrèter. Quand ce calvère fut finit, je ne sus que dire. Ce cheval avait fait quelque chose d'extraordinaire. Quelque chose que mes psy me conseillaient de faire. Quelque chose dont je n'étais pas capable. Quelque chose d'inimaginable et d'impossible à réaliser. Quelque chose qui m'a permit de me rendre compte que c'était du passé. Que je devais aller de l'avant. A l'époque de ma thérapie, à chaque fois que je repensais à ce jour, à cet instant, je fondais en larmes pour au moins deux jours. Mais là, ce fut différent. Enfn ! Je me suis presque entièrement remise de ça. Je me suis montrée forte. J'ai combattue l'envie de la rejoindre, le désir de la fuir. Kinder a été pour moi, en quelques secondes, un plus grand thérapeute que 5 psy, pourtant très réputés en 1 ans et demi. Je ne pourrais plus jamais le regarder comme avant, lui parler comme avant, le monter comme avant. Mais surtout, je ne l'aimerai plus comme avant. Ce qu'il a fait fut comme un déclic pour moi, comme la porte de sortie à cette spirale infernale qui ne me quittait pas depuis près de 2 ans. Je ne pourrai jamais le remercier. Ni faire ce qu'il a fait pour moi. Certes, je pense que l'aimer et m'occuper de lui tous les jours aussi longtemps qu'il le souhaiter pourra m'aider à rembourser le dette que je lui dois. Mais jamais, jamais, au grand jamais, je ne pourrai l'aider ainsi. Mais si l'occasion se présenterez, je le ferai; encore et encore.

Je rentra tranquillement à l'écurie, tout en félicitant Kinder, mon rayon de soleil, mon grand amour, mon thérapeute, mon sauveur, tout ce que vous voulez. Je le pensais longuement et resta avec lui pendant une demi-heure. Je le remerciais de ce qu'il a fait. Je crois qu'il comprit. Ce cheval est intelligent, je vous l'avez dit ! Il était maintenant 3 heures de l'après-midi et je n'avais pas mangé.Mon ventre gargouillait. Je pris mon vélo et rangeai mes affaires sur le porte-bagages. Je dis au revoir à celui à qui je dois quelque chose d'impossible à rembourser, Kinder, l'étalon gris clair très intelligent qui logeait dans le 2e box à partir de la gauche, dans la première rangée des chevaux de CSO des écuries d'Ayane, celui qui valait tous les psy du monde...

Résumé du Vendredi 18 Décembre 2009 :

Je ne suis pas venue hier, j'avais préféré me reposer après ce qui s'était passé Mercredi. Je n'en avais pas parlé à mes parents, ni à qui que ce soit d'ailleurs. C'est vrai que je ne peux pas garder ça pour moi, mais ce ne serai pas la première fois. J'ai prévu un peu de dressage pour aujourd'hui, il faut varier les activités. Bon, je sais que je n'ai pas un niveau extraordinaire en dressage. Je ne sais faire que les figures de base ( cercles, doublés, diagonales, ... ), le départ au galop ( pas très bien du pas ), l'incurvation et le déplacement des hanches. J'espère que ça suffira pour faire une séance de dressage.

Cette fois-ci, je ne me ferai pas avoir. Je me dirige directement vers le paddock où broute habituellement mon étalon. Tout est blanc. C'est normal, il a neigé ! C'est pas souvent qu'il neige alors je vais en profiter. Je ne vois pas Kinder. Oh ! Hahahaha !! Sacré Kinder ! C'est la bosse blanche, là-bas, au fond. Je crois qu'il s'est allongé et la neige a dû le recouvrir. Je me dépêche d'aller le libérer. Quand j'arrive au près de lui, je fais semblant de ne pas le voir, pour lui faire une surprise. Mais, c'est le contraire qui s'est passé ! Kinder a surgi devant moi, m'éclaboussant de neige. Il se mets a galopé en faisant un cercle autour de moi: accompagné de quelques ruades. J'adore ce poney ! Il est si... humain ! Je vais chercher mon licol bleu nuit que j'avais laissé sur la barrière. Kinder m'a suivi, tout en faisant le pitre. Je lui mets et l'emmène dans son box, et non à l'extérieur. Il y a tellement de verglas que j'ai peur que Kinder ( ou moi ) ne glisse. Je commence à le panser, Kinder tournant en rond dans son box. Je lui mets ma selle en cuir noir et mon filet assortit mais avec un pessoa, je ne voulais pas que Kinder fasse l'idiot pendant que je le monte. Je lui mis un couvre-rein bleu ( évidemment ), pour pas qu'il attrape froid. Je ne pense pas que je vais mettre des guêtres. Elles sont sales à cause de la séance de cross mercredi. Je décide de mettre mes bandes de polo... bleues ! Il est superbe !

Je ne me dirige pas vers le manège, ni vers la carrière de dressage, mais vers le sentier de balade. Je voudrai faire une séance de dressage dans la petite clairière que j'ai découvert la première fois que j'ai monté Kinder. Pour y aller, c'est simple, on continue tout droit, puis quand on aperçoit un arbre avec un tronc en forme de cheval, on tourne à droite. Bien sûr, on quitte le sentier, mais un autre, à moitié caché par des fougères, prend la relève. On le suit et on arrive enfin à la clairière. Les fleurs qui parsemaient cette dernière ont disparues; laissant place à une étendue blanche somptueuse. Kinder s'approcha de la neige avec un peu d'appréhension. Il est drôle ! Quand il se décida à marcher dedans, il s'enfonça jusqu'aux genoux. Soudain, il se mit à faire des sauts de mouton comme un jeune poulain découvrant la neige. Pourtant, il n'a rien fait de tel au paddock enneigé. Je mets ça sur le compte de la surprise et le calme, tout en cherchant un endroit où la neige est moins haute. Trouvé ! Je mets mon poney au trot à main gauche. Trois tours plus tard, je fait un doublé dans la longueur sans changer de main. Puis, je fais un cercle en essayant d'incurver Kinder. Je crois qu'il connait, je n'aurai pas à lui apprendre ( heureusement ! ). A la sortie du cercle, je fais une diagonale. Je me retrouve à main droite, je n'oublie pas de changer de diagonal. Je recule ma jambe extérieure ( gauche ) et donne l'impulsion avec ma jambe droite. J'obtiens un départ au galop à... faux ! Je recommence et je réussis. Je fais un cercle au galop et incurve mon poney. Je me remet sur la piste et effectue un contre-changement de main. Kinder s'est mis sur le pied gauche, surement parce qu'il a cru que j'allais faire une diagonale. Mais il se remet sur le bon pied. Je repasse au trot et fais quelques voltes. Puis, je le laisse souffler. Finalement, Kinder n'a pas réagit au pessoa. Je devrai l'utiliser plus souvent. J'allonge le pas. Kinder part au trot. Je repasse aux pas et sers les jambes en tendent mes rênes. J'ai maintenant un pas allongé, enfin je crois. Je fais une demi-volte et me retrouve à main gauche. Je place mes aides et sers fort, rien. Je recommence, toujours rien. Je décide d'utiliser ma cravache, je suis au galop ! Je continue ainsi pendant quelques tours puis repasse au trot. Je m'arrête. Je recule ma jambe droite, mes mains reste parallèles. Je pousse avec ma jambe droite et Kinder déplace ses hanches pour revenir sur la piste de fortune. Je vais au pas, et décide de rentrer au box, on a bien travaillé et puis, il fait froid.

Je trouve que Kinder a bien travaillé. Il a un bon niveau de dressage mais il faut savoir le retenir car Monsieur n'aime pas être comprimé et faire des choses où il doit se tordre comme du chewing-gum ! Je le panse longuement, enlevant sa sueur avec mon couteau de chaleur. Je prends mes affaires, et les secoue un peu, elles sont couvertes de neige ! Je pars rincer le mors, il n'est pas à moi. Je range ma selle et mon filet dans la sellerie. Il est 6 heures, c'est la première fois que je viens en fin d'après-midi. Je vais cherché la ration de Kinder dans la brouette à grains. J'informe que Kinder a été nourrit puis va cherché un peu de foin à la grange. Quand je reviens, Kinder est tout content ! Je le caresse puis me balade un peu, regardant la neige tomber.

Résumé du Samedi 19 Décembre 2009 :

Samedi, mon jour préféré. Je ne sais pas encore ce que je vais faire avec Kinder aujourd'hui. Du cross ? Non, hors de question ! Du dressage ? J'en ai fait hier. Du saut ? Peut-être bien. Une balade ? J'ai pas trop envie. Ce sera du saut, alors. J'espère que la grande carrière sera libre, comme ça je pourrai faire quelques parcours.

C'est la première fois que je vois Kinder dans son box, à part quand je le mets là après l'entraînement. Il a l'air fatigué, je pense que c'est à cause de notre séance de dressage dans la neige de Vendredi. Je rentre dans le box et carresse mon poney chéri. Il a l'air content de me voir. Je trouve bizzare qu'il m'est apprécié ausi vite. Surement n'a-t-il jamais eu de cavalier "personnel" pour s'occuper de lui, ouais, ça doit être ça. Je le brosse avec mon étrille, mon bouchon, puis ma brosse douce. Je lui cure les pieds. Ensuite, je lui démele la queue et la crinière. Un coup d'éponge sur ses naseaux et ses yeux et enfin, un passage d'époussete sur son corps et il est resplendissant ! Vous vous demandez surement pourquoi je fais tout ça. C'est parce que, dans la carrière, il y a du monde et je ne veux pas que mon cheval soit sale devant eux. Je prends ma selle de saut en cuir noir que j'ai acheter récemment pour noël ( j'ai pris certains cadeaux en avance ) et mon filet noir avec le pessoa. Quand Kinder est enfin sellé et bridé, je l'emmène vers la grande carrière pour le saut.

Effectivement, il y a bien des cavaliers, 3 exactement. Je les salue et je me mets à cheval. Je détends mon cheval en trottant un peu partout dans la carrière, faisant des rond autour des obstacles. Je termine avec un peu de galop à chaque main, Kinder commence à se réveiller. Je retourne discuter avec les autres cavaliers, qui faisaient leur détente. Ils m'expliquèrent rapidement le parcours : vertical à 60cm, virage à 90° et spa de 20 à 80cm, dans la même ligne, un oxer de 70cm et enfin, après un virage serré, un vertical de 90cm. Je commence à m'échauffer sur le vertical de 60cm, Kinder le saute avec facilité. Je le fait plusieurs fois, puis j'attaque l'oxer de 70cm. Kinder, en voyant les obstacles, commencent à faire le fou; il fait quelques sauts de moutons et m'a même fait une ruade au-dessus de l'oxer. Aprés avoir fait plusieurs fois l'oxer et le vertical, je m'assure que Kinder ne refusera pas le spa. Apparement, il aime bien. Je le laisse souffler et je mémorise le parcours : vertical, virage 90°, spa, oxer, virage serré, vertical. Je crois que c'est bon. Je mets Kinder sur un cercle et pars au galop. Je saute le vertical facilement. Le spa, avec un peu d'hésitation. L'oxer, un peu trop vite. Le virage, un peu trop court. Le dernier vertical, pas mal. Je remets Kinder au trot et le félicite. Je demande aux cavaliers ce qu'ils pensent de mon parcours, ils répondent qu'ils faudrait m'appliquer un peu plus. Je recommence l'enchaînement en retenant un peu plus Kinder et en l'incurvant dans les virages, pas terrible. Les autres cavaliers ajoute deux obstacles : un oxer de 90cm et une croix de 60cm. Je retiens les parcours et l'effectue. Cette fois-ci, je vais laisser Kinder aux "commandes". Il se met au galop naturellement, saute le vertical facilement et tourne un peu court. Mais il ratrappe très bien la chose et saute le spa, puis l'oxer. Je n'ai qu'à me mettre en équilibre et diriger, c'est cool de ne rien faire ! Il tourne très court et j'ai faillis me prendre le chandelier mais il arrive au vertical très vite et le saute rapidement. Je tourne à gauche et ammène mon poney à l'oxer, qu'il regarde et saute bizzarement. Je regarde où se trouve la croix, c'est-à-dire assez loin. Kinder accélère en lighe droite et prend la longue pour sauter la croix. Les cavaliers firent leurs parcours. Quand on eut fini, on alla au box ensemble.

Je pansai longuement Kinder car il avait plein de sable. Je lui mis une couverture séchante et le carressai un moment. Je rangeai mes affaires et partis sans oublier de dire au revoir aux cavaliers et à Kinder. Cette séance a été sympa mais Kinder était un peu endormi.

Résumé du Vendredi 25 Décembre 2009 :

Je ne suis pas venue depuis un moment car j'ai été hospitalisée. Je crois que j'ai eu un problème bénin mais je ne sais plus où, à la tête surement. Tout ce que je sais, c'est que je ne peux pas monter Kinder aujourd'hui, demain peut-être. Je vais juste le voir. Je ne suis pas venue les mains vides, j'ai apporté quelques cadeaux de noël pour Kinder. Je ne vous dis pas ce que c'est, ce sera la surprise.

Kinder a hennit quand il m'a vu. Cela m'a rendue heureuse de savoir qu'il est content de me voir. Il avait l'air intrigué quand il m'a vu arrivé avec tout mes paquets. Alors, en premier, des bonbons à la pomme extra bons. En second, une couverture séchante, depuis le temps que j'attendais ça ! Et enfin, des guêtres de transport ( bleu, évidemment ! ). Je pense que Kinder est content de son premier noël avec moi. En tout cas, moi, oui ! J'espère pouvoir passer un autre noël en sa compagnie. Je lui donne quelques bonbons, qu'il dévore. Je reste un peu, puis je pars. Je ne suis pas restée longtemps mais il y a de la famille chez moi.

+ 3 cavaliers
+ 3 bonus

Mercredi 16
+ 6 cavaliers (J'adore <3)
+ 2 obstacle
+ 2 cross
+ 3 bonus

Samedi 19 Décembre
+ 3 cavaliers
+ 2 obstacles
+ 2 bonus

Vendredi 18
+ 3 cavaliers
+ 2 dressage
+ 2 bonus

Vendredi 25
+ 2 bonus

Résumé du Jeudi 31 Décembre 2009 :

La saint Sylvestre, le jour de l'an, son enterment... J'ai été une semaine chez mon oncle, en Floride. Il fait vraiment trop chaud là-bas, je préfère de loin ma petite Normandie natale ! J'espère que Kinder va bien, qu'il ne s'est pas trop inquiété. Ha la la ! C'est le dernier jour de l'année 2009. Demain, on sera en 2010. Cela fera 3 ans exactement. Le temps passe mais rien ne s'efface. Toujours le même souvenir qui me hante chaque jour de ma vie. J'aurai pensé qu'avec Kinder ça serai parti. J'ai eu tord apparement. Allez, il faut que j'aille voir Kinder.

Kinder ! Quand je suis avec lui, je souris de nouveau. Mon coeur se remet à battre et mes yeux brillent de joie. Mais mon esprit reste harcelé. Je le sort de son box, impatiente de le monter. Je vais faire du cross aujourd'hui, pour elle. Je panse mon magnifique poney gris et le selle. Je lui mets mon filet et mes guêtres que j'ai préalablement nettoyées. Tout beau, tout propre !! Je le monte et le conduit à la colline du terrain de cross, au Nord. Je me sens libérée. Malheureusement, ça ne dure pas. Dès que j'apperçois l'obstacle de ma douleur, j'ai envie de faire demi-tour. Kinder, lui, reste joyeux à l'idée de faire du cross. Je le fait faire des zigs-zags autour des obstacles, au pas puis au trot. Je vais au galop aux deux mains et laisse souffler mon poney. Je me décide à sauter un petit tronc. Je pars au trot, effectue un long virage et Kinder pars au galop puis saute l'obstacle. Je recommence deux fois et fais pareil à l'autre main. Kinder est ravi ! Je crois que ce poney est fait pour l'obstacle, comme elle... Je me prépare à sauter une barrière de 70cm quand, soudain, un éclair brun traverse du buisson. Une biche. Kinder se cabre. Je me penche et appuie de toutes mes forces sur ses épaules pour le faire redescendre. Kinder est tellement droit qu'il pourrait se renverser. Il fait quelques pas puis pose ses antérieurs au sol. J'essaye de le rassurer en lui parlant et en le carressant. Je crois que ça marche. Si j'avais pu faire ça... Je recommence mon tracé et saute la barrière rouge et blanche. Je le refais encore une fois et m'attaque à un contre-haut de 90cm. Je n'ai jamais fait ça mais je fais confiance à Kinder. Ce dernier la franchit sans problème. Je me repose un peu, en essayant de trouver cet obstacle, son obstacle... Je le trouve enfin. L'obstacle de ma douleur, l'obstacle de son trépas, l'obstacle de son amour. Il est tellement de chose à la fois, pour moi, pour lui et surtout pour elle... Je me lance au galop et indique à Kinder le prochain obstacle. Il y va avec enthousiasme. Je me mets en équilibre et ferme les yeux. Je la revois, sa robe de miel, ses yeux pleins d'intelligence, ses belles jambes, son sang bordeux coulant sur l'herbe fraîchement tondue... Je secoue la tête. Je ne suis pas prête à y repenser. Je me concentre sur l'obstacle que Kinder saute avec aisance. Enfin, c'est une façon de parler.

Je décide de faire une balade, pour me détendre avant... avant ça... J'emprunte le sentier habituel mais je vais tout droit cette fois-ci. Je me dirige vers la plage. Son sable est jaune, presque doré. Les algues brunes s'étendent jusqu'au rochers qui bordent la plage. Les vagues s'abattent sur les galets. Les mouettes plongent dans la mer, au loin. Ah ! Rien n'est si beau ! On ne peut trouver ça nul part ailleurs. Je laisse les rênes à Kinder, qui s'avance dans l'eau. Je reprends mes rênes car Kinder a décidé de sauter par-dessus les vagues pleines d'écume. Je le lance au galop et lache mes rênes. J'enlève mes étriers, Kinder s'en donne à coeur joie ! Je mets mes bras en croix et ressens cette sensation de libertée, si puissante que je m'en croit une fille du vent, un coursier de verre labourant la mer, un cheval. Kinder ralentit doucement et s'arrète. Il mange quelques algues mais je crois qu'il ne trouve pas ça bon. Je reprends mes rênes et remets mes étriers. Je rentre au trot à l'écurie.

Je panse Kinder et lui mets sa nouvelle couverture. Je le remets dans son box. Un hennissement retentit. Je remarque qu'il y a pas mal de chevaux dans le pré. Kinder leur répond et me regarde tendrement. Je lui cède donc. Je l'emmène au pré, lui laissant sa couverture et son licol ( sans sa longe, bien sûr ! ). Je repars tranquillement, non sans avoir carressé mon étalon. Plus je m'éloigne, plus je repense à ce qui m'attend. C'est son jour à elle, je lui dois bien ça. Je prends mon vélo et ne prends pas la direction de ma maison. Mes parents savent, ils ne s'inquièteront pas.

Après un quart d'heure de pédalage acharné, je parviens au grand portail noir. Je sors de ma sacoche une lettre et un bouquet de fleur. Je connaît son emplacement. Il est situé dans un endroit reculé, isolé. Je le trouve enfin. Des larmes coulent le long de mes joues. Je dépose le bouquet de fleur sur la grande surface noir et lisse. Puis je lis la lettre non fermée. Il n'y a pas beaucoup de mots, juste un petit " Je t'aime Lune de Miel. "...

Résumé du Dimanche 3 Janvier 2010 :

En cet fin d'après-midi, je n'avais pas vraiment envie de monter Kinder, ou du moins de travailler sérieusement. Je vais peut-être faire une balade ou le longer. Ou bien rien du tout. On est en 2010 et c'est le commencement d'une année qui sera remplie, je l'espère, de pleins de moments de bonheur avec mon cher Kinder. Je rassemble mes affaires éparpillées dans ma chambre et c'est parti !

Je pose mes affaires près du box de mon poney et prends mon licol. Je me dirige à grand pas vers le pré où se trouve mon ami. Il est toujours là, à m'observer sous un arbre. Pas de neige mais des gros nuages au-dessus de nos têtes. Je lui mets le licol et l'emmène dans son box. Je préfère le panser à l'intérieur, au cas où il pleut. Je lui fait un bon pansage complet, étrille, bouchon, brosse douce, cure-pieds, éponge, époussette. Je le laisse et pars chercher la selle et le filet dans la sellerie. Je reviens vite et entreprends de le seller et de le brider. Je n'oublie pas de mettre son couvre-reins car il fait froid. Moi-même, je prends mon manteau. Et pourtant, je monte avec juste un pull d'habitude ! Je l'emmène au manège à pied. Heureusement, il n'y a personne ce Dimanche !

Kinder a m'habitude de bouger au montoir. Quand je mets le pied dans l'étrier, il tourne en rond. Cette fois-ci, vu que j'ai un peu plus le temps, je ne le laisserai pas faire. Je mets mon pied dans l'étrier; il bouge. Je l'arrète et recommence, il avance. Je recommence ce procédé au moins 6 fois mais je vois que la persévérence porte ses fruits. Je suis maintenant en selle. Mes étriers réglés, je rejoins la piste tranquillement et effectue quelques tours de pistes. Je m'arrète et je ressangle. Kinder déteste ça ! Il essaye de me mordre. C'est la première fois ! Je lui donne une petite tape sur le museau et il arrète, il boude. Ma selle un peu plus stable, je pars au trot. Au bout d'un tour, Kinder arrète de bouder et regarde un peu partout. J'effectue plusieurs doublés, voltes et cercles. Je prends la diagonale en F et change de main. Je suis maintenant à main droite. Je refais les mêmes exercices. Kinder semble se déte,dre un peu plus. Bien sûr, il reste assez bizarre, son comportement m'est pourtant habituel ! Je resserre progressivement les voltes en incurvant bien Kinder. Après une demi-heure de travail, je laisse mon poney se reposer.

Je repars au trot et place mes aides au galop à droite en C. Kinder pars un peu tard. Je m'assois dans ma selle et ralentis petit à petit Kinder. Il est maintenant au petit galop. Je fais un cercle et essaye de rassemblé Kinder. Il cède au fur et à mesure du rapetissement du cercle. Je m'arrète pile devant C. Je fais un genre de pirouette-demi-tour et me voilà à main gauche ! Je pars au pas. Arrivé en A, je demande le départ au galop à droite. Mon étalon n'a pas réagi. Je redemande plus fort et il pars au galop... à faux ! Je replace mes aides et pousse très fort et mon adorable poney gris fait un magnifique changement de pied en l'air. Je refais comme à main droite et je ralentis mon poney. Je fais un cercle et demande à Kinder de se rassembler. Il le fais et je m'arrète en A. Je félicite mon cheval de ses efforts et le laisse souffler en marchant un peu partout dans le manège.

Quelqu'un arrive avec un tuyau d'arrosage. C'est surement l'heure de l'arrosage du manège. Je pars donc et laisse la personne faire son travail. Je rammène Kinder à son box au trot car il pleut. J'ai bien fait de mettre mon manteau ! Kinder est tout joyeux et me fais quelques coups de cul. Je rentre vite dans le box de mon cheval et entreprends d'enlever sa selle et son filet que je rammène rapidement à la sellerie. Je le panse tranquilemment, non pressée de rentrer chez moi sous cette pluie battante. Je le bouchonne sérieusement, veillant à ce qu'il n'y ai plus une goutte de transpiration. J'aurai pu utiliser mon couteau de chaleur mais je crois que je l'ai oublié !

Après quelques calins, la pluie cessa et je dus rentrer à la maison. Cependant, il fallait que je nourrisse Kinder. J'entendais beaucoup de chevaux, dont Kinder, taper contre la porte de leur box, impatients de manger. Je pris la ration de mon poney et subtilisa en plus un peu de foin; il l'a bien mérité ! Mon Kinder était tout content, contrairement à certains de ses voisins de box qui l'observaient jalousement. Mon tâche finie, j'enfourcha mon vélo et partis sur les chemins glissants et boueux, rejoindre mes leçons oubliées.

Résumé du Vendredi 8 Janvier 2010 :

Désormais, je ne viendrai que le Mercredi, le Vendredi et le week-end. Et oui, l'école a repris ! Avec, en prime, un agenda surchargé et un dos épuisé ! Je finis à 15h30 le Vendredi, ce qui est cool ! Je cherche mes affaires d'équitation partout : sous mon lit, dans mon armoire, au sale, dans mon cartable et même dans ma poubelle ! Je dois vous dire, ma chambre n'est pas vraiment en ordre. Il y a un peu de tout un peu partout ! Ca ne m'aide pas vraiment à retrouver mes affaires, alors je crie et je demande à mes parents où est-ce qu'ils ont mis mes affaires d'équitation. Ma mère me répond qu'elle a fait mon sac, qui est sur le coffre. Je descends très vite et remonte à la même vitesse. Je me change, enfourche mon vélo et fonce aux écuries d'Ayane.

Mon Kinder est dans son paddock, à mon avis. Il a neigé toute la semaine et des plaques de verglas envahissent les chemins. Les manèges et carrières sont gelés et les portes ont du mal à s'ouvrir. C'est pour ça que tous les chevaux sont au pré. Mon Kinder aussi. J'essaye d'ouvrir la sellerie, mais sans grand succès. Je suis obliger de me faire aider par d'autre cavaliers. Eux aussi en profitent pour sortir toutes leurs affaires, au cas où. Je m'arme de mon licol bleu et d'un paquet de carottes. Kinder est dans le grand pré et pas n'importe où, au fond, sur un gigantesque patinoire ! Je crois que le sortir de là va être plus difficile que je le croyais. Déjà, il faut l'attraper, et ce n'est pas une chose facile ! Puis, le faire traverser le verglas et enfin, l'amener jusqu'à la barrière sans que ses copains se rammènent. Bon, j'ouvre la barrière et passe au-dessus des fils électriques, on a coupé le courant, les autres cavaliers et moi. En groupe, on avance vers nos poneys respectifs. Maintenant, je suis sur la plaque de verglas et je me débrouille pas trop mal. Je tombe plusieurs fois, certes, mais je parviens à mon but : Kinder. Il semble amusé de ma chorégraphie sur la glace. Je lui mets son licol assez facilement, je suis contente de moi. Je tente de le faire traverser, j'y arrive pas. Après maintes tentatives, les autres cavaliers décident de m'aider. Ils viennent à l'autre bout de la plaque de verglas avec leur chevaux, espérant faire venir Kinder. Mon poney reste où il est, il n'a pas vraiment d'amis parmi ses congénères. Il fait enfin quelques pas, puis s'arrète. Il est maintenant en bordure de la glace. Il pose un pied devant l'autre, essayant de m'imiter pour ne pas s'écrouler sur le sol froid et glissant. Il y parviens sans mal. Je reviens vers la barrière, où nous attend un cavalier, en compagnie de mes quatres nouvelles connaissances.

Rentré à l'écurie des chevaux de CSO, on panse nos poneys et les selle. Nos chevaux préparés, on discutent de ce que l'on peut bien faire. Nous sommes trois personnes de l'équipe de CSO et deux de l'équipe de dressage. Je propose de faire une grande balade en empruntant la route, on passera devant chez moi = ) . On préviens le seul adulte présent : Naomie. Puis, on monte. On se dirige vers l'entrée, je suis avant-dernière. On part au pas pour la grande montée de gauche. On est maintenant sur un grand terrain plat. Le leader décide de partir au trot. On fait un bout de chemin ainsi, en discutant de nos poneys, de nos expériences équines. Un forêt s'annonce, Kinder aime beaucoup les forêts. D'ailleurs, je ne l'ai pas entendu de toute la balade. Cela fait déjà une demi-heure que l'on trotte en ligne droite. On arrive à un petit chemin sur la droite. L'entrée y est bloqué par un petit tronc. On le saute sans difficultés apparentes, à part peut-être un des cavaliers de dressage, non habitué. On part au galop pour le chemin que l'on effectuera dans la forêt. Après un quart d'heure de galop intensif, on laisse un peu souffler nos poneys. Kinder est somnolant mais speed; bizzare ce poney. Celui derrière moi n'arrète pas d'hennir et d'essayer de me dépasser. Au contraire, celui devant moi marche lentement, mais surement. Ah la la ! La nature ! C'est ressourçant ! On va bientôt passer devant chez moi, on a fait quand même un grand détour car d'habitude, je prends un quart d'heure pour la route et là, on a prit une heure ! Je commence à ressentir la fatigue générale, plus personne ne parle et nos chevaux ont un pas nonchalant. Je demande à ce qu'on fasse un peu de trot, pour nous réveiller. J'indique l'emplacement de ma maison et découvre avec surprise que mes deux uniques voisins sont dans le groupe. Je vais pouvoir aller chez eux un de ces jours ! On effectue un de galop avant de tourner et de ralentir la cadence : on est presque arrivés. On rentre à l'écurie après 1h23 de balade.

Je panse Kinder vigoureusement mais la boue ne s'en va pas. Je décide donc de le doucher. La plupart de mes autres camarades viennent avec moi. Ce sera ma première douche avec Kinder ! Un grand moment ! Je l'attache et tourne le robinet, le jet d'eau coule et avec mon pousse, je fais une pression ou un truc dans le genre. Au début Kinder a peur du jet d'eau et l'évite plusieurs fois avant de se calmer grâce aux morceux de pommes que lui donne une de mes voisines. Je le douche sans trop de difficultés, du boulet jusqu'au jarret/genoux en remontant doucement le canon.Kinder se détend et je peux l'emmener brouter un peu. Je le caline beaucoup pendant qu'il mange goulument les quelques touffes d'herbe qui ne sont pas emprisonnées dans le verglas. Les autres se dépèchent et je peux rentrer rapidement Kinder dans son box. Je le repanse et essuie bien ses jambes. Je lui mets sa magnifique couverture séchante car il a bien transpiré et le laisse au box. Je n'oublie pas de lui donner sa ration avec un peu de foin piqué dans la grange. Je mets un petit mot que je coince dans la porte avec marqué dessus : " Ne pas mettre Kinder au pré. Se mets toujours dans un coin innccessible. Merci de respecter mes consignes. Ration donnée. " Je refais le même message que je colle sur le panneau d'affichage pour les consignes donné par les cavaliers pour leurs poneys. Je dis au revoir à mes amis et rentre avec une de mes voisines, l'autre a un autre cheval.

Je découvre qu'elle s'appelle Clara et que son cheval s'appelle Tempête ( j'invente ). Elle est dans l'équipe de CSO et est environ au même niveau que moi. Elle vient de déménager et va rentrer au collège Lundi prochain. Je pense qu'elle sera dans ma classe, la 4C, car elle fait Allemand, comme moi. J'ai hâte de la revoir; on s'est fixé un rendez-vous à 10 heures demain Samedi. Je mets vite fais mon vélo dans la cave et monte dans ma chambre pour penser à ce que je pourrais dire à Clara demain.

Résumé du Samedi 9 Janvier 2010 :

Comme prévu, Clara vint à notre rendez-vous de 10 heures. Nous partîme à pied de nos maisons respectives pour rejoindre les écuries d'Ayane. Notre trajet dura environ 20 minutes. Nos poneys se trouvaient au box, comme nous l'avions demandé. On les pansa et les sella rapidement. Le cheval de ma voisine, Tempête, était d'un calme olympien; contrairement à Kinder, qui était impatient de commencer notre séance. Cette dernière se déroulera dans le petit manège. Le sol y était dur et froid; nous ne ferons pas grand chose.

Après que l'on se soit mises en selle et que l'on ai réglé nos étriers; nous commençâmes notre détente. Quelques tours de piste à main gauche au pas, puis au trot. Nous fîmes pleins de voltes, de cercles et de contre-changement de main avant de faire une diagonale en F. Nous sommes maintenant à main droite. Nos chevaux avaient du mal à trotter sur un sol dur comme celui-là. Nous effectuâmes quand même quelques doublés et cercles. Je laissai souffler Kinder trois minutes et je fus aussitôt imité par Clara.

Et 20 minutes après le commencement de notre travail, Je mis Kinder au galop à main gauche, tout comme mon amie. Je ne mis pas longtemps avant de doubler en A pour rejoindre la piste à main droite. Je continuais de galoper pendant deux tours et fis passer Kinder au pas.

Tempête n'aimais pas le vent et la pluie. Il n'arrètait pas de hennir ou de renacler dès que le vent et la pluie se fracassaient contre les parois du manège. pour Kinder, ça ne changeait rien. Pendant la demi heure qui nous restait, car on avait prévu de travailler une heure, nous fîmes des exercices de trot. Au début, j'accélérais le trot dans les grands côtés et le ralentissais dans les petits. Puis, je fis des exercies d'arrêts : je me mettait au trot et essayais de m'arêter droit; et quelques incurvations. Enfin, nous mîmes des barres au sol disposées en angle droit pour faire des déplacements de hanches des deux côtés.

Kinder se comprtit très bien. Je crois qu'il aime bien la pluie. Je vous l'ai dit, ce cheval est bizzarre mais intelligent ! Nous rentrîmes au box où nous pensîmes nos chevaux. Enfin, nous mîmes des couvertures à nos poneys et partîmes.

Résumé du Mercredi 13 Janvier 2009 :

Clara ne vint pas avec moi, cette fois-ci. Elle avait un cours de piscine avec l'UNSS. Je partit en vélo, non sans avoir reçu des boules de neige de quelques camarades en sortie scolaire. J'arrivai aux écuries d'Ayane avec mes boucles châtains pleines de neige. Il faisait un peu moins froid, je vais pouvoir sauter. Je me dirigeai sans attendre au box de mon poney, Kinder. Il était en train de manger le peu de paille qui lui restait. Je crois que je vais faire son box. Vous devez vous demandez pourquoi je ne l'ai jamais fait jusque lors. Et bien, d'habitude, les palefreniers s'en occupent sans que je le sache. Je sortis Kinder de son box et l'attachai à l'anneau spécifique. Je partis chercher mes affaires et revins rapidement. Je pansais mon ami, qui n'arrêtait pas de bouger. Le pansage terminé, je mis le beau tapis bleu et ma selle en cuir noir sur le dos de Kinder. Puis, je lui mis mon filet. Je mis ma bombe, pris ma cravache et emmena Kinder dans la carrière.

Il y avait de la neige, mais pas de verglas. Le trajet se déroula donc sans encombres. Je fis marcher Kinder partout dans la carrière, pour l'habitué au terrain de sable. Il n'y avait pas d'obstacles. Je préférais les installer avant de monter. Je laissa Kinder seul au beau milieu de la carrière pour aller chercher les barres. Le poney gris ne put s'empêcher de me suivre à travers l'aire de travail. Je ramena deux barres, la troisième était déplacée par mon poney. Ce dernier la faisait rouler comme les joueurs de foot avec un ballon. Il était trop drôle ! C'est moi qui lui apprends ce genre de chose après les cours, quand je viens le voir.

Les barres disposées à côté des chandeliers, je monta sur mon cheval d'argent et le mis au pas. Je marchais à travers toute la carrière, allant ici et là. Je me mis à trotter et fis pareil. Kinder commençait à mieux avancer dans le sable. Je tournais autour des chandelier et des obstacles installés par mes soins. Je galopa aux deux mains et sentis que mon étalon se faisais plus doux dans ma main. Je le laissa sur reposer et réfléchissais au parcours que j'allai faire. Je mis ma monture au trot, fis une courbe large et allai tout droit sur un petit vertical de 60 cm. Kinder eu du mal à la réception; il glissait sur la neige qui restait. Je recommença et le fis deux fois à l'autre main. J'attaquai ensuite le droit de 90cm au galop. Je tournis en douceur et retins Kinder qui fonçait sur l'obstacle. Il le sauta avec au moins 20cm au-dessus de la barres. A chaque fois que je le retiens, il saute toujours plus haut; à retenir en concours. Par contre, il s'approche plus de l'obstacle et fais un petit pied, mais rien de grave sur les petits obstacles. Puis, je refis la même chose à l'autre main et laissa souffler mon poney.

Je descendis et augmenta la hauteur des barres, toujours suivie de Kinder. Je remonta et mis Kinder au petit galop, essayant d'imiter les grands cavaliers de CSO. Kinder avait beaucoup d'impulsion, cela était pratique pour ce genre de chose. Il arriverait ainsi à mieux canaliser son énergie. Ce fut moins bien pour moi, qui abandonna à rester assise dans ma selle, car il rebondissait. Tagada boing tagada boing !! Je l'amena ainsi à un oxer de 90cm. Je le retins et il sauta très bien, le seul hic, c'est qu'il a failli faire tomber une barres. Il va falloir que j'ajuste ma technique. Je le refis et passa à un autre obstacle en essayant d'enchainer. Ce n'étais pas facile, je devais me concentrer sur ma monte et en même temps, improviser un parcours de saut. Je sauta un magnifique vertical d'1m. Je félicita Kinder et le dirigea vers un autre vertical d'1m. Il le sauta aussi bien que le précédant. Je caressa longuement mon poney et le remis au pas.

Je rehaussa mes obstacles, ils étaient tous compris entre 1m et 1m30. Ce sera on dernier parcours, je ne tiens pas à pousser Kinder plus loin ( ni moi par la même occasion ). Je mis mon cheval au galop après 5 minutes de repos. Je fis quelques tours de piste au galop à gauche et pris la diagonale F-H. Je sauta un oxer de 1m en plein dans le figure ( la diagonale ). Ma monture le franchit sans difficultés apparentes. Je me retrouva à main droite. J'effectuai un doubler dans la longueur en C et m'engagea sur le double : deux verticaux 1m20. Mon cheval eu un peu de mal à caser deux foulées entre les deux obstacles. Je tourna à droite et passa par l'espace entre les deux verticaux du double. Je ralentis mon poney et me dirigea vers un droit de 1m30, mon avant-dernier obstacle. Kinder le franchit avec quelques difficultés mais sans barres. Je continua tout droit et tourna à 120° vers un vertical de 1m30. Kinder fis une barres et je le félicita quand même. Ce parcours lui a demandé beaucoup d'efforts. Je refis les deux derniers obstacles, qui furent passées sans mal.

Je rangeai les barres et retourna au box de mon cheval. Je le dessella et lui mis son licol. Je l'emmena à la douche. Je me dépêchais de doucher les membres sablonneux et chaud. Rentré dans le box de Kinder, j'essuyai ses membres et le pansa. Je le câlina et lui donna des friandises. Je rangea mes affaires et partis.

Rentrée chez moi, je consulta mes mails, comme chaque mercredi, et lu un mystérieux message :
" Je te connais et tu me connais. Tu te souviens peut-être pas de moi mais moi si. Je sais ce qui t'es arrivé. Je sais aussi que ton nouveau cheval s'appelle Kinder. Je le connais aussi. Tu n'as pas le droit de me le prendre, il est à moi ! Elle était à moi ! J'ai lu ta lettre et c'est du baratin ! Tu as toujours menti à tout le monde et je veux que ça cesse ! Alors tu va arrêter de venir sur sa tombe et à son box, est-ce que c'est clair ? Et tu as intérêt de respecter ce que je dis, sinon, il arrivera du mal à quelqu'un de proche de toi..."
Je supprima aussitôt le message et éteignis l'ordinateur. Je ne savais pas qui c'était et pourquoi elle faisait ça. Je dis elle car je crois que c'est une fille. Je m'allongea sur mon lit et ferma les yeux. Et si elle disait vrai ? Qu'elle allait s'attaquer à une personne que j'aime ? Mais qui ? Il y a cinq possibilité : ma famille, mon chat, ma nouvelle amie, Kinder ou Lune de Miel...

Résumé du Vendredi 15 Janvier 2010 :

C'est angoissée que je parviens au box de Kinder. Le message que j'ai reçu Mercredi m'a fait très peur et il se peut que la folle qui a écrit ça puisse passer à l'acte. Je me suis fait très discrète tant à l'école qu'à la maison sur la raison de mon problème. Et il y avait de quoi demander ! Je regarder toujours partout autour de moi, dès que je partais de chez moi, je vérifiais que mon chat était enfermé dans ma chambre, que Kinder était toujours à son box, que sa tombe n'avait pas bougé... Je devenais paranoïaque ! Cela m'inquiétais beaucoup. Je ne voulais pas revenir dans un asile de fou avant mes 30 ans ( j'y suis déjà allé il y a 1 an et demi... ). Enfin bref, je fais attention à tout.

Je panse tranquillement Kinder, cachée au fond de son box. Je ne veux pas que l'on me voit. J'ai décidé de faire une balade dans ma clairière. Je suis sure que personne ne la connaît, mais pourtant... Je selle et bride mon compagnon qui se demande pourquoi je marche comme un canard et que je rase les murs. Lui aussi, il doit me prendre pour une folle ! Et vous aussi ! Clara me dit que c'est du bidon et que c'est rien que pour me faire peur. Et bien c'est réussi ! Je ne vous ai pas dit, j'ai raconté le message à Clara. Mais, moi, je pense que c'est vrai car pour savoir autant de choses sur moi, il faut le vouloir ! J'en ai reçu un autre, j'ai oublié de le mentionné. Il parlait de menaces et m'a dit les circonstances de mon... accident avec... Lune... de Miel ( j'ai encre du mal à évoqué ce souvenir ) et m'a dit que j'étais responsable de sa mort. Cela m'a détruite à un point que je ne sais pas si c'est vrai. Pourtant, ça ne l'ai pas, enfin je crois...

J'amène Kinder à l'orée de la forêt en passant derrière les box et le manège. Kinder n'arrètant pas de hennir, je lui ai mis ma main devant sa bouche pour étouffer ses hennissements. On aurait dit une voleuse ! Franchement, je pense qu'une petite cure dans un asile ne me ferai pas de mal ! C'est pas très confortable, mais au moins on ne peux pas penser aux choses qui font mal car on est bourré de médocs et on ne fait que de dormir; parole de folle ! Je monte mon cheval et le ressangle un peu. Je m'vance au trot dans la forêt sombre.

Cela fait un moment que je trotte sur le sentier sinueux de la forêt entourant les écuries. Ma tête n'arrètait pas de tourner comme une girouette ! J'arrive enfin à ma clairière secrète. Je m'arrète car je vois un troupeau ( environ 10 individus ) de cerf et de biches accompagnées de leurs faons en train de brouter l'herbe si douce et si verte avec une fine couche de neige par-dessus. C'était si beau ! Je pris une photo de ce moment magique ( en fait, je n'arrète pas de prendre des photos mais je ne vous le dit pas, ça vous dérange pas ? ). Puis, je repars, peu désireuse de troubler ce moment de paix. Je reprends le sentier classique et décide de faire le tour des écuries.

Je m'engage sur une longue ligne droite parsemée de petits obstacles en tout genre dans un petit galop soutenu. Kinder saute joyeusement les minis troncs d'arbre qui jonchent le sol. Je m'enfonce de plus en plus dans la forêt.

J'entends soudain un feulement sourd assez proche. Kinder s'égite. J'aperçois quelques chose qui bouge. Non, plusieurs choses en mouvement dans les bois. Kinder s'agite beaucoup et j'ai du mal à le tenir. Soudain, un machin surgit devant moi. Kinder se cabre et balance des antérieurs, peut-être essayant de faire fuir l'agresseur. Je distingue deux autres bêtes énormes au poil gris sur les côtés. Il y avait trois énormes loups gris devant moi !! Kinder se retourne, se cabre encore, puis lance une ruade et part au triple galop. Il quitte le sentier. Je ne sais pas où on est, ni combien de temps il nous este à vivre ( je suis assez pessimiste... ). Je me recroqueville sur le dos de Kinder. Sa crinière me fouettant le visage. Je n'entends plus que le souffle régulier de mon ami, qui courent vers je ne sais où.

Les mouettes qui piallent... Les vagues qui s'écrasent sur les rochers... Le bruit si doux des pas que mon étalon d'argent fait dans le sable si fin... Ce sont les premiers sons que j'entends. C'est comme si je me réveillais... Je ne sais pas ce qui c'est passé mais je crois qu'on les a semés. Une sorte de plénitude m'envahit soudainement. Je me redresse, regardant autour de moi. C'est bizzare que je me sois endormie dans des circonstances pareils. Des loups ! Il va falloir informer le club. C'est pas que je veux qu'ils soient tués, loin de là, mais je veux que ce sentier soit interdit car dangereux. Je carresse Kinder et lui indique de rentrer à l'écurie.

Après quelques regards balayant la plage, nous nous engageâmes sur le sentier du retour. Nous parvenîmes vite au box de Kinder. Je commence à croire que je suis maudite ! Mais aussi que j'ai un ange gardien, Kinder. Il m'a aidé maintes fois, sans rien en retour. J'ai eu beaucoup de chance de l'avoir, lui. Pas beaucoup de chevaux n'auraient tenus jusque là depuis le début de mes péripéties. J'enlève la selle et le filet de mon cheval et pars les ranger dans la sellerie. Je pansis longuement Kinder et lui donna sa ration. Je le carressa un moment, puis partis.

Je n'oublia pas de mettre un mot sur le panneau d'affichage disant que il y avait des loups dans le coin ouest de la forêt. Je rentris chez moi en vélo. Arrivée dans ma chambre, je découvris que ma folle de service m'avait encore envoyé un mail. Mais il était différent, dans celui-ci, on voyait des photos de moi et Lune de Miel. Puis, on voyait des photos avec moi et Kinder. A la fin, je vis une photo de Kinder et une jeune fille. Cette jeune fille, je crois la connaître. En dessous, il y a marqué que elle ferait du mal à ces trois personnes si je ne lui donnait pas de l'argent. De l'argent maintenant ! Et puis quoi encore ! Je regardais la photo plus attentivement. Je savais qui c'était. Elle allait lui faire du mal ! Oh, non, Clara !!!!

Résumé du Mercredi 20 Janvier 2010 :

C'est cool, j'ai pas beucoup de cours demain car il y a grève et brevet blanc ! A propos de la photo du message, je pense que c'est un canular. J'en ai parlé à Clara mais elle m'a dit que c'était faux, alors... Et c'est avec elle que je rejoins mon magnifique étalon argent, toujours heureux de sortir de son box. Je le pense tranquillement, il n'est pas très sale. Je prends ma selle et mon filet, que je mets à Kinder. Je mets moi-même mon équipement et c'est parti !

Je rentre seule dans le manège, Clara est encore avec Tempête. Je commence ma détente avec quelques tours au pas, puis au trot. Kinder est nerveux aujourd'hui. Je fais quelques ralentissements et allongements, pour que Kinder obeîsse à mes jambes. Je fais cela longtemps car je pense que Kinder peut partir à tout moment. C'est quelque chose de très bizzare, une sensation qui vous dit que votre cheval va partir à la seconde près, qui vous oblige à vous maintenir prêt, sur vos gardes... J'hésite à tourner, on ne sait jamais. Je fais marcher mon poney au pas, pour qu'il se calme. Kinder n'a jamais été comme ça ! Jamais ! Il est peut-être speed mais pas nerveux, Kinder n'est pas comme ça.

J'ai l'impression de monter un autre cheval, pas un ami, pas mon Kinder... Quand Clara arrive enfin, Kinder a tenté d'agresser ma camarade. Heureusement que j'ai réussi à le tenir ! Clara pense qu'il a surement vu quelque chose qui le dérangeait, qu'il n'avait jamais vu auparavant. Nous reprîmes notre détente avec quelques exercices d'allongement. On fera saut.

Je m'avançais au trot sur une petite barre à 50cm. J'y allai tranquillou, sachant que ma monture sauterait l'obstacle sans problème. Cepandant, un petit incident se produisit. Quelque chose d'inimaginable pour Kinder : il refusa de sauter 50cm !!!!! Je recommença je ne sais pas combien de fois, il fit un refus à chaque fois ! Même aux barres au sol ! Je décida donc de changer d'atmosphère et alla dans la carrière de saut, où des obstacles été installés. Clara me suivit, perplexe. Je m'avança au petit galop. Mais ce n'était pas le petit galop aérien et rebondissant de Kinder, c'était plutôt un galop du genre mi-cheval de course, mi-cheval de dressage ( galop à grande foulées avec les memebres relevés et très confortable ). Je ne pus faire sauter à ma monture qu'un seul obstacle : une croix de 40cm environ. Son saut n'était pas un bond de trois metres sur 3 ( ^^ ); mais un mini-saut très hésitant.

Je ne voulais pas arrèter après une heure de travail acharné pour essayer de faire sauter Kinder. Mais ce dernier était en nage !! Je le rammena donc au box, avec Clara qui avait elle-même arrêté, par solidarité. Je pensis Kinder et le remis dans son box. Quand je lui apporta ses granulés et son foin, il essaya de me charger. Je sortis rapidement du box, laissant tout tomber. Il fallait quand même récupérer le truc contenant les granulés. Après maintes tentatives de rentrer dans le box et de reprendre la machine, je pris une ficelle, trouvée dans le sellerie. A son bout, j'accrocha un truc du genre hameçon. Et, avec ma canne à pêche de fortune, je récupéra la truc et le reposa immédiatement dans la brouette à granulés.

Je rentris en compagnie de ma voisine. Je trouvais bizzarre le comportement de Kinder. Clara pense qu'il faudrait appeler le vétérinaire si ça continue. Moi, j'en sais rien, neni. Rentrée à la maison, je consulta mes mails, par habitude, et découvrit un nouveau message de la folle :
" Alors, Kinder t'aime toujours autant ?"
Il n'y avait rien d'autre, juste cette phrase. La photo était du trucage, mais elle, elle m'espionnait vraiment !

En tous, tu as eu avec les entrainement du 31 Décembre 2009 au 20 Janvier 2010 :

15 points bonus

3 points d'Obstacle

12 points cavalier

Résumé du Samedi 30 Janvier 2010 :

C'est un bip régulier qui me sortit de ma torpeur. Autour de moi, du blanc, que du blanc. Quel jour on est ? Il faut dire que j'ai perdu la notion du temps depuis ce qui m'est arrivé. Je vous raconterez bien mais j'ai faim. Sur une petite table à côté du lit, un plateau avec de la nourriture avait été déposé. Dessus, une soupe, un plat avec du riz et du poisson, une compote et une banane. Je pense que l'on est le midi. Je prends le plateau et le dépose sur mes cuisses. Je délaisse la soupe et m'attaque directement au plat principal composé de poisson et de riz. Le poisson avait trop d'arrète alors je n'ai mangé que le riz. Puis, la compote et la banane finies, je me lève.

Je vais au toilette vite fait et je retourne dans mon lit en faisant attention aux fils qui trainaient. Fatiguée. Je suis fatiguée. Je regarde par la fenêtre. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Les arbres arborent de plus en plus de feuilles vertes claires, le printemps s'installe. Je me demande comment va Kinder. Et Clara aussi. D'après la télé, restée allumée, on est le 30 Janvier. La dernière fois que j'étais réveillée, c'était le 27.

Je ne me rappelle plus très bien de ce qui s'est passé. Que de vagues images. Je vais essayer de vous décrire le mieux possible, pour que vous puissiez comprendre. C'était aux écuries, avec Clara. On allait en balade à la plage. Kinder était toujours si différent. Il faisait frisqué dehors. On était au pas sur le sentier de la forêt. La brise soufflait doucement à travers les arbres. Clara parlait beaucoup, enthousiaste à l'idée de partir en vacances avec moi, ma famille et la sienne et en plus avec nos chevaux durant les vacances de Février. Je l'écoutais mais je ne lui répondait pas. J'étais soucieuse au sujet de Kinder. Nous arrivâmes bien vite à la plage. Nous déscendîmes de cheval. Nous longeâmes l'eau, sablonneuse et trouble. Kinder avait peur de l'eau, bizarre... Tempête aussi. Clara sautait par-dessus les vagues écumeuses. Je n'avais jamais vu autant de joie de vivre chez quelqu'un. Elle était si joyeuse, si gentille... Nous nous allongeâmes sur le sable blanc parsemé d'algues brunes. Tempête s'endormit face au vent, sa crinière voletant. Kinder ne restait pas en place. Je devais le tenir fermement. Mais, par mégarde, je lacha Kinder. Celui-ci partit au galop vers la forêt. Clara enfourcha son cheval et se lança à sa poursuite, me laissant seule. Ce fut la dernière fois que je les vis.

Je ne me rendit pas compte qu'à ce moment là, je n'étais pas vraiment seule. Je m'installa sur un caillon et attendis le retour de mes amis. Soudain, j'entendis des hennissements et des cris. Cela devait être Kinder qui était furieux d'être attrapé. Mais ce fut les cirs qui m'ont alertée. Clara... C'était bien elle qui criait. Elle qui gardait toujours son sang-froid. Je descendis du caillou et courus vers la forêt. Mais c'était trop tard. Le bruit avait bel et bien disparu.

Je continuais quand même de courir. Des ombres blanches apparaissaient ici et là dans les arbres. J'étais essoufflée. Je m'assis et me rendit compte que j'étais perdue. Après avoir repris mon souffle, je marchais tranquillement, slalomant entre les arbres. J'aperçu une cabane. Je me rappelle très bien de ce moment. Un beau cheval gris à l'air familier me regardait tendrement. Il était sale, avait des plaies et boitait. Il était attaché à un poteau bien enfoncé dans le sol. Je ne me souvenais plus de qui pouvait bien être ce cheval à la robe grise dissimulée par le terre. Ce cheval aux faux-airs d'Arabe qui m'étais pourtant bien familiers. Ce cheval au regard plein d'intelligence et de tendresse. Ce cheval... Il m'appela. Son hennissement fut comme une carresse. Ce fut la dernière chose que j'ai entendu...

Voilà, je vous ai tout dit. Après réfléction, je sais que ce cheval est mon cheval. Que ce cheval est mon ami. Que ce cheval est là-bas, dans la forêt, avec Clara, Tempête et... Vous l'avez surement deviné. C'est la folle qui a fait le coup.

+2 cavalier
+2 bonus

Résumé du Dimanche 14 Février 2010 :

C'est la saint valentin ! Et je vais la passer avec mon petit chéri : Kinder ! Enfin, c'est ce que j'espérais. Si vous avez tout suivi, vous savez que Kinder a été kidnappé par la folle dingue. Elle a aussi Clara et Tempête ! La police enquête mais je pense qu'elle s'en fout. Ils ne m'ont même pas interrogé ! Bon, le principal, c'est que je vais pouvoir sortir. Je ne vais pas pouvoir monter mais c'est pas grave.

L'homme en blouse blanche m'a fait signer des papiers et est parti. Je me suis levé et j'ai pris ma valise. Mes parents ne sont pas là, ils sont en week-end à Venise, la ville des amoureux. Et c'est donc seule que je vais passer mon premier jour de liberté conditionnelle ! C'est une façon de parler, je ne suis pas une criminelle mais je dois me rendre deux fois par semaine à l'hosto pour faire des examens. En même temps, j'ai failli avoir un cancer !! De où, j'en sais rien. Mais voilà, j'aurai pu avoir un cancer et ne plus jamais revoir Kinder ! Enfin bref, je peux sortir.

Je rejoins la porte d'entrée en courant presque, les infirmières m'observant bizarement. Je fais un pas, la porte s'ouvre automatiquement. Je refais un pas et je suis dehors. Enfin ! C'est si bon de sentir l'air frais et sans odeur ! Il faut dire qu'à l'hôpital ça sent pas très bon... J'avance jusqu'à ce que j'arrive à la route. Je ne sais pas coment je vais rentrer et par quel chemin. Je sors donc mon nouveau ( et premier ) portable que j'ai eu il n'y a pas longtemps. Je fais défiler les tonnes de pages d'application et je trouve enfin le GPS. Il m'indique un chemin pour rentrer chez moi, mais c'est pas le plus court ! Je marche donc en suivant l'itinéraire indiqué jusqu'à que j'arrive devant chez moi. Les parents de Clara, qui sont dehors, me disent bonjour mais préfèrent m'éviter. Peut-être qu'ils m'accusent de la disparition de leur fille. Ils ont raison après tout.

Je rentre et je dépose mes affaires dans ma chambre. Je redescens et je sors. Je n'ai pas envie de rester dans une maison vide alors que l'on m'attend quelque part. J'enfourche mon vélo et me dirige vers les écuries.

Le box de mon poney est vide. Il y a encore les granulés que je lui avais donné. L'eau a gelé. Je reste un instant, à contempler le paysage. Les feuilles verdissent un peu, quelques paquerettes parsèment l'herbe de leur couleur blanche et rose, les oiseaux reviennent... Je m'approche de la forêt. Dois-je y aller ? Oui, il le faut. Je m'aventure donc à travers les arbres et les fougères. Je ferme les yeux et essaie de me rappeler où étais la cabane. Je continue de marcher en même temps et je parviens sans mal à ma destination, ce qui m'a surpris.

Mon cheval est toujours attaché au même poteau. Il est encore plus maigre que la dernière fois et il a l'air fatigué. Je m'approche doucement de lui. Il me regarde tendrement, me suppliant de le délivrer. C'est ce que je fis. Je le détachais et l'ammena à l'ombre des arbres. Je voulais continuer ma route mais un hennissement m'interrompis. Ce n'étais pas celui de Kinder, mais celui d'une magnifique jument noire. Une pouliche plutôt. Elle avait des airs d'Arabe et ressembler à... à... Non ! Ce n'était pas possible ! Non non non ! C'était impossible !! Impossible !! Je connais cette pouliche !

Je contournais la cabane vide et approcha la pouliche noire. Naïade... Que fais-tu là, ma belle ? Hein ? Tu devrais être dans un haras au Canada. Je carressais la pouliche. Vous vous demandez pourquoi je la connais. J'ai une photo d'elle que je vous montrerais demain, pour que vous voyez la beauté de cette pouliche moitié connemara moitié pur-sang arabe égyptien. Elle devrait avoir 1 an normalement. Je décidais de la prendre avec moi. Je la cacherai dans le box de Kinder, personne n'en saura rien. Mais elle ne voulais pas avancer. Une voix l'encouragea donc à venir avec moi. Naïade se retourna et regarda derrière elle. Je suivis du regard son mouvement. Derrière, un grand cheval bai-brun et une jeune fille souriante me regardent. Je les regarde aussi, mais différemment. Moi, surprise et eux, soulagés. Je cours les détacher. Un bruit dans la cabane que je croyais déserte. Mon coeur se met à battre très vite et je suis prise de tremblement. Les chevaux ne tiennent plus en place, comme si il savait qui allait sortir. Puis, tout le monde se regarde. On court.

On court comme si notre vie en dépendait. C'est vrai en plus ! Notre petit groupe avance à la même vitesse, si bien que l'on dirait que nous sommes une unique personne. Quelqu'un nous poursuit ? Non, je ne crois pas. On se décide enfin à ralentir. Nous sommes tous essouflés après cette course folle. Personne ne parle ni n'hennit. C'est le silence complet. Naïade a redressé soudainement ses magnifiques petites oreilles. Elle est sur ses gardes. Peut-être que l'on ne la pas semée. On se décide à courir et à rejoindre les écuries. Un coup de feu. Tout le monde accélère. Un autre coup de feu. On a dépassé la vitesse du son. Et encore un autre coup de feu. Là, on a atteint la vitesse de la lumière. Un bruit de pas qui se raproche. Le sang qui se glace. Une silhouette qui nous observe à travers les arbres. La respiration qui s'accélère. Un fusil pointé sur nous. La vie qui nous échappe...

La chaleur du feu... Les voix qui s'amplifient... J'ai réussi... Nous avons réussi... Je regarde mon amie et nous nous levons. C'est comme si nous pensions la même chose. Nous nous dirigeâmes vers les écuries, laissant les gens vaquer à leurs occupations. J'avais envie de faire pipi avec tous les verres d'eau que l'on nous a donnés. Nous nous arêttons. Nous sommes arrivées. Clara me dit :
- Elle est belle.
- Oui.
- Tu la connaissais ?
- Oui.
- Je ne sais pas pourquoi cette fille gardait une aussi magnifique pouliche.
- Moi, je crois savoir.
- Ah bon ? Tu m'expliques ?
- Clara, je te présente Naïade, fille de Lune de Miel !

Résumé du Lundi 15 Février 2010 :

Je me réveille en souriant. J'ai fais un très beau rêve cette nuit ! J'ai rêvé que je galopais en compagnie de Naïade, Kinder et Lune de Miel. J'étais un cheval. Ma cavalière était Clara. Cette dernière nous suivait avec Tempête. C'était magique ! Je fais mon lit et je descend prendre mon petit-déjeuner. Il n'y a personne. Mes parents devraient rentrer d'ici une heure ou deux. Je ne monterai pas aujourd'hui, enfin je ne crois pas ! Les médecins m'ont appelé et m'ont dit que je pouvais remonter à cheval. C'est bizarre car je ne suis sortie qu'hier ! Mais je suis heureuse quand même. Je m'habille en tenue d'équitation. Je descends et je prends les papiers sur la commode dans le hall. Vous devez vous demander ce que c'est. Je vous le dirai plus tard. Bon, un indice : c'est très important. Quoi c'est pas un indice ?! Mais si ! Ah, Clara ! Je la rejoins et nous allons ensemble aux écuries.

Il y a beaucoup de vent aujourd'hui ! Je ne crois pas que je vais monter en fin de compte ! Je me dirige vers le bureau. Il n'y a personne. Je dépose quand même les papiers sur le bureau en chêne et sors. Je vais au club house. Personne aussi. Je vais derrière le comptoir et ouvre un tiroir. Dedans, il y a tous les papiers des chevaux. Je prends ceux de Kinder et je m'en vais.

Clara est restée devant le box de son poney, installé juste à côté du mien. Ils ont l'air si heureux et si soulagés de ne plus être là-bas. Je suis heureuse. Heureuse de les avoir sauvés, heureuse de l'avoir retrouvé, heureuse de l'avoir trouvée. Cette dernière raison me rend triste. Heureuse et triste de l'avoir trouvée. C'est ça, heureuse et triste. Pourquoi ? Elle me la rappelle mais je l'adore, elle est formidable ! Mais elle me la rappelle encore plus que je l'avais prévu et je ne sais pas si je pourrais la garder.

Mes parents et ses parents sont arrivés. Ils ont un van anec eux. Clara fais monter son cheval en premier, histoire de rassurer les deux cocos que j'ammène. Kinder ne voulais rentrer. Je les tiré de toutes mes forces mais rien à faire. Alors j'ai fais le contraire ! Je l'ai poussé. Et il est rentré. Naïade est entré en douceur. Je lui parlais gentillement et la carressais. Les trois poneys rentrés, nous n'avions plus rien à faire, alors nous sommes rentrées et nous avons préparé nos affaires. La destination ? Mystère... Vous le saurez demain !